La Bourse de Parisévoluait en légère hausse jeudi en début de séance (+0,38%) grâce à une statistique chinoise rassurante, dans un marché qui digère une série de résultats d’entreprises diversement accueillis.
jeudi 24 octobre 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris va de l’avant, grâce à un indicateur chinois (+0,38%)
A 09H42 , l’indice parisien prenait 16,30 points à 4.276,96 points. La veille, il avait perdu 0,81%.
Le marché parisien repartait de l’avant, rassuré en particulier par un indicateur en Chine.
"Les chiffres chinois relancent les marchés", remarquent les analystes de Saxo Banque.
La production manufacturière dans le pays, que mesure l’indice PMI, a nettement accéléré en octobre, à son plus fort rythme depuis sept mois, ce qui témoigne d’une poursuite du regain d’activité enregistré au troisième trimestre.
Les investisseurs se préparent désormais aux indices d’activité PMI pour la zone euro attendus à 10H00.
L’activité du secteur privé français reste globalement stable en octobre avec une très légère inflexion par rapport à septembre.
"La journée sera marquée par le début des publications des indicateurs avancés pour le quatrième trimestre" en Europe qui seront "primordialespour confirmer qu’il n’y a pas de rechute de la dynamique qui a soutenu les marchés actions depuis plusieurs mois, estiment les stratégistes de Crédit Mutuel-CIC.
Plus généralement, "les nouvelles en Europe sont un peu meilleures" actuellement qu’aux Etats-Unis, où l’économie montre des signes de faiblesse, souligne Crédit Agricole CIB.
Les indicateurs américains contrastés ont toutefois l’avantage pour les investisseurs d’alimenter les espoirs d’un maintien pour quelques mois encore de l’énorme soutien à l’économie apporté par la Réserve fédérale américaine (Fed).
Aux Etats-Unis, le marché devra se contenter jeudi du commerce extérieur pour août et des demandes hebdomadaires d’allocations chômage (14H30).
Les investisseurs surveilleront enfin le sommet de deux jours des dirigeants de l’UE qui débute jeudi à Bruxelles, oùdevraient être évoquées les avancées sur l’union bancaire.
Le marché parisien réagissait surtout à une série de publications d’entreprises, dont certains groupes du CAC 40.
Essilor (-3,41% à 77,27 euros) était pénalisé par l’abaissement de sa prévision de ventes pour2013.
Gemalto perdait 3,97% à 81,85 euros, le marché ayant été déçu par son chiffre d’affaires pour le troisième trimestre.
De même, Air Liquide (-1,36% à 101,30 euros) a dévoilé un chiffre d’affaires trimestriel moins bon qu’attendu.
Pernod Ricard (-1,71% à87,35 euros) était également mal orienté. Le groupe prévoit un ralentissement de sa croissance pour son exercice 2013-2014 dans un contexte peu favorable dans les marchés émergents.
En revanche, Suez Environnement progressait (+3,09% à 13,03 euros) après avoir enregistré une rentabilité brute en hausse sur neuf mois.
Safran prenait 1,35% à 47,63 euros. Le groupe s’est dit optimiste pour l’avenir après une progression de 9,7% de ses ventes au troisième trimestre.
Ipsos gagnait 1,43% à 31,28 euros malgré un chiffre d’affaires en baisse de 5% au troisième trimestre. Le groupe a toutefois maintenu ses objectifs pour l’exercice en cours.
BNP Paribas (+2,25% à 54,19 euros) et Société Générale (+2,36% à 41,66 euros) étaient soutenus par un relèvement de recommandation par Bank of America-Merrill Lynch. Dans la foulée, Crédit Agricole prenait 2,76% à 9,15 euros.
De son côté, Capgemini (-1,39% à 47,47 euros) était pénalisé par une note défavorable de la banque UBS.
BoursoBank perdait 2,47% à 7,50 euros. Le groupe a prévenu qu’il s’attendait à une perte nette de 57 millions d’euros au troisièmetrimestre à cause de dépréciations exceptionnelles.
Dassault Systèmes lâchait 1,32% à 85,84 euros malgré un bénéfice net en hausse au troisième trimestre.
Bull bondissait (+7,69% à 3,36 euros). Le groupe informatique maintient ses objectifs de résultat opérationnelpour 2013 malgré des conditions de marché "incertaines".
Enfin, la Fnac prenait 0,20% à 20,29 euros après avoir accusé au troisième trimestre un nouveau recul de ses ventes.
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