La paralysie budgétaire américaine continue à peser sur la Bourse de Paris (-0,73%)

La paralysie budgétaire américaine a encore fait sentir ses effets jeudi à la Bourse de Paris qui a terminé en baisse de 0,73%, les investisseurs affichant leur prudence dans l’attente d’un dénouement.

jeudi 3 octobre 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La paralysie budgétaire américaine continue à peser sur la Bourse de Paris (-0,73%)

L’indice CAC 40 a perdu 30,18 points à 4.127,98 points, dans un volume d’échanges faible de 2,2 milliards d’euros. La veille, il avait déjà cédé 0,92%.

La place parisienne a ouvert à l’équilibre avant de s’enfoncer petit à petit dans le rouge, le pessimisme affiché par Wall Street à l’ouverture n’ayant pas aidé à redresser la barre.

"Beaucoup de choses sont en attente, avec un volume d’échange assez médiocre", a souligné Mikaël Jacoby, responsable du trading Europe continentale de Oddo Securities.

La place parisienne a connu une "séance plutôt pauvre, avec un attentisme clair et net" faute de "nouvelles plus étoffées sur les fondamentaux dessociétés et sur la crise liée au budget américain", a-t-il ajouté.

L’impasse sur le budget américain, qui a conduit à la paralysie de l’État fédéral de puis trois jours, est en passe de s’étendre à la question du plafond de la dette, qui menace les États-Unis d’un défaut depaiement après le 17 octobre.

Le Trésor américain a averti jeudi qu’un défaut de paiement des États-Unis sur leur dette "serait sans précédent et potentiellement catastrophique", avec un impact plus grave que la crise financière de 2008.

Le département du Travail a poursa part annoncé que la publication des chiffres du chômage aux États-Unis en septembre, un des indicateurs les plus scrutés, prévu vendredi, était repoussée en raison de la crise budgétaire.

Dans ce contexte, les indicateurs publiés dans la journée sont passés au second plan, que ce soit en zone euro la progression des ventes de détail en août et la vigueur de l’activité privée en septembre ou aux États-Unis la légère augmentation des inscriptions hebdomadaires au chômage et le net recul de l’activité dans les services en septembre.

Parmi les valeurs, les cycliques, les plus dépendantes des mouvements de marché, ont reculé.

Schneider Electric a ainsi perdu 3,17% à 60,46 euros, pâtissant d’un abaissement de recommandation par Exane BNP Paribas. Saint-Gobain a reculé de 0,78% à 37,01 euros et Bouygues de 0,98% à 26,65 euros. Lanterne rouge du CAC 40, Alstom a perdu 4,94% à 24,92 euros, affecté en plus par une note négative d’un courtier.

Les valeurs bancaires ont aussi souffert : Société Générale a cédé 1,52% à 38,21 euros, BNP Paribas 1,06% à 50,58 euros et Crédit Agricole 1,55% à 8,32 euros.

Ubisoft a perdu également beaucoup de terrain , victime du succès retentissant du jeu "Grand Theft Auto V" de son concurrent américain Take-Two Interactive, alors qu’il se montre pour sa part très prudent sur ses nouvelles consoles.

abx/fga/jpr

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