Twitter vise le jackpot pendant qu’il est encore temps !

Les actuels propriétaires de Twitter visent le jackpot ! Ils veulent ainsi ramasser leurs gains, avant une probable décote du site, la mode passant si vite sur le web...

vendredi 4 octobre 2013, par FranceTransactions.com

L’algèbre et le web n’a jamais fait bon ménage...

Twitter : 80 millions de pertes en 2012, mais une valorisation de l’entreprise de 1 milliard de dollars

Alors que le réseau social américain Twitter devrait s’introduire en Bourse fin octobre ou début novembre, les chiffres rendus publics par les autorités régulatrices américaines peuvent interpeller.

Avec une perte de 80 millions de dollars en 2012, et une année 2013 qui devrait elle aussi s’achever dans le rouge, Twitter ne gagne pas encore d’argent.

Pourtant, le réseau social espère lever 1 milliard de dollars avec son entrée en Bourse et les experts tablent sur une action comprise entre 28 et 30 dollars, soit une valorisation boursière de 15 milliards de dollars.

A titre de comparaison, lors de son introduction en Bourse, Facebook avait été valorisé à 100 milliards de dollars mais possédait déjà plus de 850 millions d’utilisateurs, quand Twitter était à 218 millions d’utilisateurs mensuels en juin dernier.

Twitter : un chiffre d’affaires d’une PME !

Si la marge nette de Twitter est négative, l’augmentation de son chiffre d’affaires est conforme aux start-up. Entre 2011 et 2012, le chiffre d’affaires a triplé, passant à 317 millions de dollars. Une tendance qui continue puisque les revenus ont doublé au premier semestre 2013 à 253 millions de dollars. Des niveaux qui restent ceux d’une PME, pour un site utilisés par des millions d’utilisateurs, le modèle économique reste à trouver !

Si les pertes continuent c’est en réalité à cause des nombreuses acquisitions de Twitter qui ont coûté 69,3 millions au premier semestre. Le réseau social compte passer dans le vert l’an prochain, notamment grâce à la pub en temps réel et aux tweets sponsorisés qui connaissent de plus en plus de succès auprès des annonceurs. Les utilisateurs, eux, resteront toujours les dindons de la farce.

Les particuliers américains qui ont largement perdu lors de l’introduction de Facebook risquent bien de ne pas rejouer. Il est des jeux, pour les gagnants sont ceux qui ne jouent pas !

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