Bourse de Paris : légère baisse malgré la Grèce
Malgré un accord en Grèce, la Bourse de Paris est dans le rouge après les premiers échanges. Détails...
mardi 21 février 2012, par Jérémie Gatignol (avec AFP)
Bourse de Paris : un accord avec la Grèce déjà intégré...
Mardi matin, après les premiers échanges à la Bourse de Paris, l’indice vedette perdait 0,47 % (à 9h32) pour s’établir à 3 456,34 points.
Alors que le plan de sauvetage grec a été signé par les investisseurs privé ce matin, les marchés avaient semble t’il déjà anticipé cet accord et corrige l’optimisme de ces derniers jours.
L’accord se sépare en 2 volets, un plan de sauvetage des créanciers publics à hauteur de 130 milliards d’euros, et une décote de la dette de la Grèce détenue par ses créanciers privés, banques et fonds d’investissement, qui doivent accepter une perte de 53,5% au final, ce qui correspond à l’effacement de 107 milliards de dette.
Grâce à ce plan de soutien, le pays devrait être en mesure de faire face à une échéance de remboursement de 14,5 milliards d’euros qui tombe le 20 mars et ainsi éviter le défaut de paiement.
Pour Carsten Brzeski, analyste chez ING, "c’est une décision sans précédent pour tenter de ramener les finances publiques d’un pays de la zone euro sur le bon chemin. La Grèce devrait être sauvéeau moins pendant les prochains mois".
"Mais le sentiment de soulagement ne devrait pas durer longtemps. Il y a encore trop d’incertitudes et d’éventuels nouveaux blocages dans les négociations sur la crise de la dette" sont à prévoir, ajoute-t-il.
Des valeurs en petite forme
Du côté des valeurs, le secteur bancaire avançait en ordre dispersé après l’accord négocié entre la Grèce et ses banques sur l’effacement de 107 milliards de dette. Société Générale s’adjugeait 0,25% à 24,20 euros, Crédit Agricole 0,19% à 5,25 euros tandis que BNP Paribas reculait de 0,28% à 37 euros.
Veolia Environnement confirmait son recul, enregistrant la plus forte baisse de la cote (-1,40% à 9,15 euros), pénalisée par l’hypothèse d’un parachutage de Jean-Louis Borloo à la tête de la société, démentie par l’ancien ministre.
L’Oréal cédait 0,49% à 85,11 euros alors que Citigroup a abaissé sa recommandation sur la valeur à neutre, contre acheter, après que le titre a gagné près de 12% au cours des trois derniers mois, selon une source de marché.
Enfin, Lagardère reculait de 0,25% à 22,24 euros. Le groupe n’a pas l’intention de renoncer au sport qui "reste le bon choix", en dépit des contre-performances de cette activité, a assuré son patron, Arnaud Lagardère, dans Les Echos.