Bourse : Paris tente une hausse (+0,37%) après sa chute d’hier
La Bourse de Paris tentait de se ressaisir mercredi dans les premierséchanges (+0,37%), après son plongeon de la veille...
mercredi 7 mars 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris tente de se reprendre après sa chute (+0,37%) :
La Bourse de Paris tentait de se ressaisir mercredi dans les premierséchanges (+0,37%), après son plongeon de la veille, avant la publication d’un important indicateur sur l’emploi privé américain et à la veille des premiers résultats de la restructuration de la dette grecque.
A 09H16 (08H16 GMT), l’indice CAC 40 prenait 12,33 points à 3.374,89 points. La veille, il avait chuté de 3,58%.
Le marché parisien s’affichait en hausse mais restait sur ses gardes, avant les résultats du plan visant à effacer une partie de la dette grecque, qui nécessite une participation d’au moins 75% des créanciers privés.
"Avant la date limite de l’échange de dette grecque demain, le sujet va probablement rester en tête des préoccupations, ce qui va maintenir l’aversion au risque élevée", commente Kintai Cheung, économiste chez Crédit Agricole CIB.
L’échange de titres grecs vise à effacer quelque 107 milliards d’euros de dette sur les plus de 350 milliards du pays. Du succès de cette opération dépend le déblocage du second plan d’aide au pays, seul moyen de lui éviter la faillite.
Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a indiqué que l’échange de dette "devrait se dérouler sans accroc".
"Il est très difficile d’estimer le taux de participation des investisseurs privés (...). Il est clair que certains investisseurs apporteront leurs titres au dernier moment", observe pour sa part le courtier Aurel BGC.
Le principal indicateur du jour attendu par les investisseurs sera la publication des chiffres ADP de l’emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis pour février (14H15), prélude au rapport mensuel sur l’emploi vendredi.
Ces chiffres concernant la première économie mondiale sont d’autant plus importants que les investisseurs craignent un fort ralentissement de la croissance dans le monde, sur fond de hausse du prix du pétrole.
Chahutées la veille, les valeurs bancaires repartaient de l’avant, à l’image de BNP Paribas (+1,43% à 35,50 euros), Crédit Agricole (+1,97% à 4,60 euros) et Société Générale (+1,65% à 23,38 euros).