Bourse : Le CAC 40 baisse le pied, la Chine en cause
La Bourse de Paris évoluait en baisse vendredi matin (-0,63%), après deux séances de hausse consécutives, affaiblie par une croissance moins forte que prévu de la Chine au premier trimestre...
vendredi 13 avril 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris déçue par le ralentissement de l’activité chinoise (-0,63%) :
La Bourse de Parisévoluait en baisse vendredi matin (-0,63%), après deux séances de hausse consécutives, affaiblie par une croissance moins forte que prévu de la Chine au premier trimestre, qui témoigne du ralentissement d’un des moteurs de l’économie mondiale.
A 09H32 (07H32 GMT), le CAC 40 perdait20,69 points à 3.249,10 points. La veille, il avait pris 0,99%, après avoir gagné 0,62% mercredi.
Le marché parisien était déçu par le ralentissement de la croissance du produit intérieur brut (PIB) chinois au premier trimestre à 8,1% sur un an, soit moins que prévu, pour ce quiconstitue son plus bas niveau depuis le deuxième trimestre 2009 (7,9%).
Cette publication "risque de renforcer les craintes sur un ralentissement non contrôlé de l’activité de la seconde puissance économique mondiale", préviennent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
Toutefois, le mois de mars semble meilleur selon des données également publiées par la Chine et "nous restons convaincus que la croissance chinoise est en train de toucher un point bas", ajoutent-ils.
Le CAC 40 ne profitait pas de la nette hausse de Wall Street la veille, tandis que l’agenda sera nourri vendredi aux Etats-Unis, avec l’inflation pour mars (14H30) et la première estimation de la confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour avril (15H55).
Dans le même temps, la saison des publications d’entreprises américaines pour le premier trimestre sepoursuivra avec deux banques, JPMorgan Chase (13H00) et Wells Fargo (14H00).
Les investisseurs surveilleront enfin le marché obligataire en zone euro, en particulier l’évolution des taux de long terme de l’Espagne et de l’Italie, pays dont la situation économique inquiète les marchés.
Les opérateurs "vont continuer de surveiller si l’Union européenne endigue correctement la crise et soutient efficacement les pays périphériques tels que le Portugal, l’Espagne ou encore l’Italie", selon les analystes de Saxo Banque.