La stratégie est décidément la bonne. La société publicitaire JC Decaux peut afficher un nouveau succès à son palmarès : Nantes. La ville vient d’inaugurer son service de location de vélos en libre-service. Comme à chaque ville se rapporte un nouveau nom, voici les Biclooâ€Â¦ Il en faut de l’imagination pour être leader dans la publicité urbaine !
Les nouvelles des Barons de la Bourse (PerformanceBourse.com)
lundi 12 mai 2008, par Performance Bourse
La stratégie est décidément la bonne. La société publicitaire JC Decaux peut afficher un nouveau succès à son palmarès : Nantes. La ville vient d’inaugurer son service de location de vélos en libre-service. Comme à chaque ville se rapporte un nouveau nom, voici les Biclooâ€Â¦ Il en faut de l’imagination pour être leader dans la publicité urbaine !L’engouement est unanime. L’Europe ne peut plus se passer des vélos en libre service. Après Vienne, Marseille, Cordoue, Mulhouse, Séville, Rouen, Besançon, Bruxelles, Lyon, Toulouse, Luxembourg, Toulouse, Aix-en-Provence, et bien d’autres. C’est aujourd’hui Nantes qui se laisse tenter par la méthode Decaux.
La société publicitaire du richissime fondateur, dont la famille contrôle encore près de 70% du groupe a décollé dans les années 70 avec ses « abribus ». Offerts aux municipalités par JC Decaux, ces abris d’autobus sont entièrement financés par les annonceurs publicitaires. Le même principe a été élaboré et appliqué aux vélos. Des vélos contre de la publicité au sein de la municipalitéâ€Â¦
Aujourd’hui, JC Decaux va gérer et entretenir quelque 700 bicyclettes réparties sur 79 stations en centre-ville de Nantes. Les Nantais semblent enthousiastes. Dès le premier jour, plus de 600 personnes avaient souscrit un abonnement dont 500 pour l’année.
« L’objectif à atteindre est de 2500 déplacements par jour, indique Jacques Garreau à 20 minutes, vice-président de Nantes métropole chargé des circulations douces. L’expérience des autres villes nous rend optimiste, d’autant que l’accueil des Nantais semble positif. On compte sur Bicloo pour révolutionner la pratique du vélo en ville et bien sûr nous aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre ».
Mais le périmètre très restreint du réseau suscite déjà les critiques. Le périmètre universitaire n’est même pas desservi.