La Bourse de Paris recule, la prudence domine avant le sommet européen (-0,84%)
La Bourse de Parisévoluait en baisse lundi dans les premiers échanges (-0,84%), sur la défensive en l’absence de rendez-vous majeurs dans la journée, alors que se profile en fin de semaine un s
lundi 25 juin 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris recule, la prudence domine avant le sommet européen (-0,84%) :
La Bourse de Parisévoluait en baisse lundi dans les premiers échanges (-0,84%), sur la défensive en l’absence de rendez-vous majeurs dans la journée, alors que se profile en fin de semaine un sommet européen qui s’annonce décisif pour la zone euro.
A 09H16 (07H16 GMT), l’indice CAC 40 cédait 26,09 points à 3.064,81 points. Vendredi, il avait perdu 0,75%.
Le marché parisien entamait la séance avec d’autant plus de prudence que les places boursières asiatiques ont reculé plus tôt dans la journée.
Il faut dire que les investisseurs s’apprêtent à vivre "une semaine à haut risque", selon les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
"Les Européens resteront au centre du jeu avec un sommet européen capital en fin de semaine pour mettre la première pierre d’un énième plan de sortie de crise", indiquent-ils.
Les attentes sont fortes avant le sommet de jeudi et vendredi, qui doit aux yeux des marchés traiter à la fois l’urgence de la crise en zone euro et trouver des solutions de long terme destinées à renforcer l’édifice européen.
"Les sujets ne manquent pas, mais dégager des mesures consensuelles s’annonce difficile", préviennent les économistes chez Aurel BGC. Ils citent notamment l’aide à la Grèce et aux banques espagnoles, la relance économique, l’union bancaire et un calendrier vers plus de fédéralisme.
"L’euro ne sera pas +sauvé+ vendredi soir, mais l’Europe devra relever un +défi+ en termes decommunication pour apaiser les craintes des marchés", selon eux.
Les débats promettent d’être vifs compte tenu des réticences de l’Allemagne, notamment sur le rachat de dette publique par le fonds de secours européen. La chancelière allemande Angela Merkel rencontrera d’ailleurs mercredi soir à Paris le président français François Hollande, pour préparer le sommet.
Vendredi, les dirigeants des quatre principales économies de la zone euro (Allemagne, France, Espagne et Italie), réunis à Rome, ont appelé à mobiliser quelque 120-130 milliards d’euros en faveurde la croissance.
Signe de la frilosité des marchés, le taux d’emprunt de l’Espagne se tendait à nouveau lundi matin. Madrid doit faire officiellement sa demande d’aide pour ses banques à la zone euro dans la journée, mais les détails pourraient ne pas être connus dans l’immédiat.
La journée s’annonce enfin pauvre en indicateurs économiques, si ce n’est aux Etats-Unis les ventes de logements neufs pour mai (16H00).
Les valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture, tiraient le marché vers le bas, comme ArcelorMittal (-1,97% à 11,67 euros)et STMicroelectronics (-1,78% à 4,35 euros).
Les banques étaient mal orientées. BNP Paribas perdait 1,02% à 29,10 euros, Crédit Agricole 0,75% à 3,33 euros et Société Générale 1,15% à 17,59 euros.
Vivendi perdait 1,54% à 13,79 euros alors que le groupe, qui a tenu une réunion ce week-end, prépare selon l’hebdomadaire JDD un programme d’économies qui pourrait s’élever à un milliard d’euros.
Dans un communiqué publié lundi matin, Vivendi indique qu’il "communiquera en temps utile sur ses projets et sur les nécessaires évolutions du groupe".
L’Oréal limitait un peu la casse (-0,66% à 88,30 euros). Les analystes de Barclays ont entamé le suivi du titre à "surpondérer".
Vallourec lâchait 1,21% à 28,25 euros. L’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé de "stable" à "négative" la perspective de la note dugroupe.
Casino (-0,65% à 65,50 euros) se comportait un peu mieux que le marché. Il a annoncé vendredi soir avoir pris le contrôle du numéro un brésilien GPA, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire de la holding Wilkes qui contrôle ce groupe.