La Bourse de Paris doute avant le sommet européen, 4e baisse d’affilée (-0,30%)
La Bourse de Paris a terminé en baisse mardi (-0,30%), signant une quatrième séance de recul d’affilée, à deux jours d’un sommet européen dont les marchés doutent qu’il apporte des réponses immédiates à la crise en zone euro.
mardi 26 juin 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris doute avant le sommet européen, 4e baisse d’affilée (-0,30%) :
L’indice CAC 40 a perdu 8,93 points à 3.012,71 points, dans un volume d’échanges très faible de 2,270 milliards d’euros.
Le marché parisien a beaucoup hésité tout au long de la séance, sans parvenir à rebondir, après avoir essuyé un fort recul de 2,24% la veille.
"L’enjeu est lourd et l’attente est forte avant le sommet, d’autant que les précédents avaient déçu. Les investisseurs se demandent ce que celui-ci va donner", résume Xavier de Villepion, vendeur d’actions chez Global Equities.
La situation en zone euro et la perspective du sommet européen de jeudi et vendredi ont accaparé l’attention des investisseurs, qui sont peu présents sur le marché comme en témoigne la faiblesse des volumes d’échanges.
Le marché parisien spécule sur "le fait que le sommet européen en fin de semaine n’apportera pas de solution concrète à la crise de la dette souveraine", relèvent les analystes de Saxo Banque.
Les responsables de l’UE sont attendus à la fois sur des remèdes rapides pour essayer d’éteindre l’incendie en zone euro et sur des solutions de long terme destinées à renforcer l’édifice européen.
Pour tenter de déminer le terrain, le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, va rencontrer ses homologues allemand, italien et espagnol en début de soirée, à la veille d’un Eurogroupe téléphonique et d’une rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande.
"C’est peut-être le signe que les dirigeants européens veulent éviter un échec", souligne M. de Villepion.
Concentrés sur l’Europe, les investisseurs ont pratiquement ignoré les indicateurs américains, à savoir la baisse du moral des ménages en juin et la hausse des prix des logements en avril.
Parmi les valeurs, GDFSuez (+1,28% à 17,80 euros) et Veolia Environnement (+0,89% à 9,83 euros) ont terminé en nette hausse, grâce à une note favorable au secteur des services aux collectivités de Bank of America-Merrill Lynch.
Les valeurs bancaires ont souffert. BNP Paribas a perdu 0,99% à 27,51 euros,Crédit Agricole 1,78% à 3,14 euros et Société Générale 1,46% à 16,50 euros.