Séance du lundi 2 juillet : Le CAC 40 termine en hausse, toujours porté par l’accord européen

La Bourse de Paris a terminé en hausse lundi, dans l’espoir de nouvelles mesures de soutien de la Banque centrale européenne qui viendraient conforter les annonces faites la semaine dernière au sommet de Bruxelles.

mardi 3 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)

Le CAC 40 termine en hausse, toujours porté par l’accord européen :

Le CAC 40 a pris 1,36% à 3.240,20 points dans un volume d’échanges assez fourni de 3,604 milliards d’euros.

"Les investisseurs anticipent une décision de la Banque centrale européenne (jeudi) qui viendrait soulager encore la zone euro", souligne Renaud Murail, gérant d’actions chez Barclays Bourse.

Les économistes s’attendent à ce que l’institut de Francfort baisse sontaux directeur, actuellement à 1%, son plus bas niveau historique, au moment où l’activité économique de l’union monétaire patine et où l’inflation semble maîtrisée.

Pour les analystes de Saxo Banque, "cette décision s’inscrirait dans la continuité des mesures adoptées lors du sommet", des 28 et 29 juin.

Les investisseurs ont continué a salué l’accord obtenu en fin de semaine dernière à Bruxelles, qui propose l’intervention des fonds de secours pour aider les pays en difficultés, l’esquisse d’une union bancaire et un pacte de croissance.

Mais, selon M. Murail, le rebond du marché reste "surtout technique, beaucoup d’opérateurs rachetant des actions des banques pour couvrir leurs positions vendeuses et la tendance reste fragile".

Il reste en effet de nombreuses inconnues, en particulier quant au lancement du nouveau fonds de secours (MES) et à son fonctionnement. Les investisseurs pourraient en savoir plus lors d’un Eurogroupe lundi 9 juillet.

Les indicateurs européens restent très préoccupants. Le taux de chômage dans la zone euro a atteint en mai un nouveau record, à 11,1% de la population active, tandis quel’activité du secteur manufacturier a enregistré en juin sa plus forte contraction trimestrielle depuis trois ans, selon Markit.

L’économie américaine continue, pour sa part, à envoyer des signaux contradictoires. Les dépenses de construction ont certes connu en mai leur hausse la plus forte en dix-sept mois, mais l’indice ISM manufacturier, très suivi par les opérateurs, a reculé plus fortement qu’attendu.

Les valeurs bancaires ont tiré le marché parisien vers le haut. BNP Paribas a gagné 4,33% à 31,65 euros et Société Générale 2,93% à 18,95 euros.

Crédit Agricole a enregistré la plus forte hausse de la cote (+6,91% à 3,71 euros). La Banque nationale de Grèce, premier établissement commercial du pays, a confirmé être en discussion avec Crédit Agricole au sujet d’Emporiki, la filiale grecque de la banque verte en grande difficulté.

A l’inverse, PSA Peugeot Citroën a été la lanterne rouge du CAC 40 (-3,90% à 7,45 euros) alors que ses ventes de voitures neuves ont reculé de 9,5% en juin en France.

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