Dominique Desseigne [Casinos Lucien Barrière] réclame la légalisation des paris en ligne
Se définissant lui-même comme un « amoureux du cinéma », français en particulier, Dominique Desseigne assiste cette année encore, comme depuis 17 ans, au Festival de Cannes. « C’est un moment idéal de travail et de détente dans des conditions fort agréables », souligne-t-il dans Nice-Matin (20/05). Il est vrai qu’il y a plus inconfortable que le Majestic...
Les nouvelles des Barons de la Bourse (PerformanceBourse.com)
jeudi 22 mai 2008, par Performance Bourse
Se définissant lui-même comme un « amoureux du cinéma », français en particulier, Dominique Desseigne assiste cette année encore, comme depuis 17 ans, au Festival de Cannes. « C’est un moment idéal de travail et de détente dans des conditions fort agréables », souligne-t-il dans Nice-Matin (20/05). Il est vrai qu’il y a plus inconfortable que le Majestic...Dominique Desseigne, 62 ans, nourrit de nombreux projets pour son empire hôtelier (15 établissements, dont le Normandy et le Royal à Deauville, l’Hermitage à La Baule ou encore le Gray d’Albion à Cannes). Au programme rien que pour cette année : ouverture d’un casino à Alsace et d’un complexe à Marrakech.
En 2009, le groupe inaugurera un hôtel-casino à Lille, avant de s’attaquer, en 2010, à l’agrandissement du Majestic. Une aile supplémentaire avec une cinquantaine de suites (dont deux de 450 m2) équipées de piscines privatives. « J’aurai alors réalisé le rêve de la famille... », s’émerveille-t-il déjà.
Fronde contre les sites de paris en ligne Tout n’est pas rose pour autant pour le propriétaire du Fouquet’s, lieu de célébration de la victoire du candidat Sarkozy à l’élection présidentielle il y a tout juste un an. L’instauration de la loi anti-tabac a provoqué « une forte zone de turbulences » dans les établissements de jeux : « Le chiffre d’affaires de toute la profession a chuté de 10% à 12% », tempête-t-il.
Pour combler le manque-à-gagner, le casinotier réclame d’urgence la légalisation des paris en ligne. Il déplore le succès des sites illicites, qui drainent de plus en plus de joueurs. « Ils nous prennent nos clients à nous, casinotiers français, qui payons 58% de prélèvements ! », s’étrangle-t-il.
Cette demande est d’autant plus légitime selon lui qu’elle émane d’un industriel ayant toujours refusé de « s’expatrier vers des cieux plus cléments fiscalement ». En attendant, le groupe Barrière se concentre sur les marchés étrangers, en particulier en Grande-Bretagne.