La Bourse de Paris débute stable, malgré l’accord sur l’Espagne (+0,11%)
La Bourse de Parisétait stable mardi dans les premiers échanges (+0,11%), après quatre séances de baisse d’affilée, malgré l’accord atteint dans la nuit par les ministres des Finances de la z
mardi 10 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris débute stable, malgré l’accord sur l’Espagne (+0,11%) :
La Bourse de Parisétait stable mardi dans les premiers échanges (+0,11%), après quatre séances de baisse d’affilée, malgré l’accord atteint dans la nuit par les ministres des Finances de la zone euro sur le plan d’aide aux banques espagnoles.
A 09H14 (07H14 GMT), l’indice CAC 40 prenait 3,59 points à3.160,39 points. La veille, il avait perdu 0,38%.
Le marché parisien peinait à se reprendre après quatre séances de repli d’affilée lors desquelles il a abandonné au total 3,5%.
La zone euro sera une nouvelle fois très surveillée après l’accord obtenu par les ministresdes Finances de la zone euro dans la nuit de lundi à mardi sur le plan d’aide aux banques espagnoles.
L’Europe versera au pays dès la fin du mois 30 milliards d’euros. En outre, la zone euro est d’accord pour que le pays soit autorisé à ne ramener son déficit public à 3% du PIB qu’en2014 au lieu de 2013.
"Les ministres des Finances sont parvenus, dans la douleur, à un accord important mais qui doit être concrétisé rapidement. La voie de sortie de crise se dessine mais elle est encore parsemée d’obstacles", indiquent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
Après s’être tendu au-delà des 7% la veille, le taux à 10 ans de l’Espagne bénéficiait d’une légère accalmie mardi matin.
Les regards vont désormais se tourner vers l’Allemagne, où la Cour constitutionnelle examine des plaintes sur le Fonds de secours européen (MES) et le pacte budgétaire. Elle ne devrait pas rendre son jugement mardi, ce qui va retarder la mise en place du MES, qui devait être lancé début juillet.
Les investisseurs réagissaient peu par ailleurs aux résultats du producteur d’aluminium Alcoa, qui lance la saison des publications d’entreprises. Le groupe a annoncé une perte de deux millions de dollars au deuxième trimestre, conforme aux prévisions des analystes.
"La dégradation des résultats des entreprises au le deuxième trimestre ne sera pas une surprise. Les analystes ont déjà révisé à la baisse leur projection de résultats dans plusieurs secteurs", préviennent les économistes du courtier Aurel BGC.
Enfin, le marché parisien a reçu confirmation du ralentissement de la demande intérieur chinoise, avec la faiblesse des importations en Chine pour le mois de juin, même si le pays a renforcé son excédent commercial.
Les valeurs bancaires avaient du mal en début de séance, à l’image de BNP Paribas (-0,07% à 29,17 euros), Crédit Agricole (-0,72% à 3,43 euros) et Société Générale (-0,40% à 17,44 euros).
EDF (-1,65% à 16,66 euros) et GDF Suez (-1,22% à 17,78 euros) souffraient, alors que le gouvernement a proposé lundi de limiter à 2% la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité, soit environ l’inflation.
Par ailleurs, les analystes de la banque Credit Suisse ont abaissé leur recommandation de "surperformer" à "neutre" sur EDF et de "neutre" à "sous-performer’ sur GDF Suez.
Technip prenait 1,00% à 82,21 euros après avoir remporté un contrat de 60 millions de dollars australiens, soit environ 50 millions d’euros, auprès de la société australienne d’exploration offshore Apache Energy.
Ipsen chutait (-10,34% à 17,91 euros) après avoir annoncé que son partenaire américain, Inspiration Biopharmaceuticals, avait suspendu deux essais de phase III sur un traitement de l’hémophilie.
Sodexo (-3,66% à 59,00 euros) décevait le marché après avoir pourtant enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 10,5% sur les 9 premiers mois de son exercice décalé, tout en confirmant ses objectifs annuels de croissance de ses ventes.