La Bourse de Paris perdait 2,06% lundià mi-journée, affectée par la chute des valeurs bancaires alors que les inquiétudes sur la zone euro et l’Espagne en particulier s’accentuent.
lundi 23 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris cède 2,06%, l’Espagne fait trembler les marchés :
La Bourse de Paris perdait 2,06% lundià mi-journée, affectée par la chute des valeurs bancaires alors que les inquiétudes sur la zone euro et l’Espagne en particulier s’accentuent.
A 12H00 (10H00 GMT), l’indice CAC 40 perdait 69,20 points pour s’inscrire à 3.125,06 points dans un volume d’échange de 1 milliard d’euros.
Les banques, qui pèsent à hauteur de 15% environ dans la pondération de l’indice vedette parisien, perdaient entre 5 et 7%.
"La Grèce et l’Espagne font à nouveau trembler les marchés", souligne Saxo Banque dans sa note quotidienne.
Mais surtout l’Espagne et les taux exorbitants auxquels elle doit faire face qui inquiète les investisseurs et leur fait craindre que la quatrième économie de la zone euro n’ait besoin à court terme d’un plan de sauvetage global.
Face à la méfiance des investisseurs, les titres espagnols étaient assortis sur le marché secondaire d’un taux record, qui a atteint 7,5% dans la matinée, un chiffre intenable sur le long terme.
D’autant que l’économie de ce pays continue de se dégrader. L’activité économique de l’Espagne, entrée en récession au premier trimestre, a diminué à un rythme "plus intense" entre avril et juin que les deux trimestres précédents, selon des estimations de la Banque d’Espagne publiés lundi.
"Il faudra faire plus (que le plan d’aide aux banques, NDLR) pour sauver l’Espagne. Avec des taux au-dessus de 7% le gouvernement est dans une situation intenable àlong terme et chaque levée de fonds est un pas de plus vers la demande d’aide", écrit le CM-CIC dans sa note quotidienne sur les marchés.
Pour les économistes de chez Aurel, on assiste "au retour de la peur" sur les marchés financiers, les investisseurs fuient les actifs risqués.
La Grèce est également revenue sur le devant de la scène alors que interrogations demeurent sur la capacité de la Grèce à respecter ses engagements financiers.
Parmi les valeurs en baisse, on retrouve en première ligne les banques qui outre les craintes sur la zone euro, sont également prises dans la tourmente du scandale du Libor. Le Crédit Agricole perdait 5,72% à 3,03 euros, la Société Générale (-6,16% à 15,38 euros) et BNP Paribas (-6,93% à 26,55 euros). Axa cédait 4,99% à 9,23 euros et Natixis -6,54% à 1,80 euros.
Toutes les valeurs du CAC 40étaient dans le rouge. Au sein de l’indice SBF120, seules quatre titres arrivaient à se hisser au-dessus de l’équilibre dont Bonduelle (+1,12% à 67,5 euros) et Remy Cointreau (+0,58% à 93,33 euros) qui vient d’annoncer une acquisition.