La Bourse de Paris saluait vendredi après-midi les déclarations volontaristes de responsables allemands et français qui se disent prêts à tout pour sauver l’euro, restant indifférente au rale
vendredi 27 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris accentue la cadence, croit en des avancées en zone euro :
La Bourse de Paris saluait vendredi après-midi les déclarations volontaristes de responsables allemands et français qui se disent prêts à tout pour sauver l’euro, restant indifférente au ralentissement de l’économie américaine, largement anticipé.
A 15H38 (13H38 GMT), le CAC 40 s’octroyait 1,67% à 3.260,80 points dansun volume d’échanges de 2,633 milliards d’euros.
"Du côté de la zone euro, on sent que les choses bougent même si on ne sait pas encore très bien dans quel sens. En tous les cas, l’Allemagne semble infléchir un peu sa position, ce qui est positif", souligne Andrea Tueni, analyste chez Saxo Banque.
Le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel se sont dits "déterminés à tout faire pour protéger la zone euro" à l’issue d’un entretien téléphonique.
Un peu plus tôt, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, s’était félicité des propos du président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi. M. Draghi s’est dit prêt à intervenir en cas d’envolée des taux d’emprunt de certains pays de la zone euro, redonnant de l’espoir aux investisseurs quant à une action prochaine de l’institut monétaire sur lemarché de la dette.
"La BCE préparerait une action concertée avec les Etats pour sauver l’euro", écrit pour sa part le quotidien Le Monde, sans citer ses sources.
Les chiffres de la croissance américaine jouaient peu sur la tendance.
Ils font état d’un ralentissement de la première économie mondiale au deuxième trimestre à 1,5% contre 2,0% sur les trois premiers mois de l’année, un chiffre toutefois supérieur à l’estimation des analystes qui tablaient sur une hausse de 1,2% d’avril à juin.
"Il y a certes un ralentissement par rapport au premier trimestre, mais celui-ci n’est pas une surprise et ne devrait donc pas conduire la Réserve fédérale américaine à annoncer de nouvelles mesures de soutien la semaine prochaine", commentent les analystes d’ING.
Les nombreux résultats d’entreprises continuaient à rythmer les échanges.
Le secteur bancaire profitait des propos de M. Schäuble. Société Générale prenait 2,09% à 17,33 euros, BNP Paribas 1,89% à 29,38 euros et Crédit Agricole 1,21% à 3,27 euros.
Saint-Gobain restait la lanterne rouge de la cote (-11,70% à 24,28 euros) suivi par Vallourec (-8,80% à 32,49 euros), les investisseurs sanctionnant les prévisions moroses des deux sociétés.
A l’inverse, Michelin était en tête du CAC 40 (+8,09% à 55,33 euros) grâce à des résultats semestriels largement supérieurs aux attentes.