Vincent Bolloré [Bolloré] « déçu » mais pas « vaincu » par les Britanniques

Un, deux, trois, quatre et cinq ! L’homme d’affaires français vient d’essuyer son cinquième refus par les actionnaires du groupe publicitaire britannique Aegis. Ils ne veulent décidément pas nommer deux représentants de Vincent Bolloré au Conseil d’administration. « Déçu », l’ami de Nicolas Sarkozy ne s’avoue cependant pas vaincu. Il va continuer à proposer des administrateursâ€Â¦

Les nouvelles des Barons de la Bourse (PerformanceBourse.com)

mercredi 28 mai 2008, par Performance Bourse

Un, deux, trois, quatre et cinq ! L’homme d’affaires français vient d’essuyer son cinquième refus par les actionnaires du groupe publicitaire britannique Aegis. Ils ne veulent décidément pas nommer deux représentants de Vincent Bolloré au Conseil d’administration. « Déçu », l’ami de Nicolas Sarkozy ne s’avoue cependant pas vaincu. Il va continuer à proposer des administrateursâ€Â¦Les résolutions émanant du groupe Bolloré de désignation des deux nouveaux administrateurs, Philippe Germond et Roger Hatchuel, ont été rejetées par 57% des voix au cours de l’assemblée générale du britannique, soit « 91% des actionnaires autres que le groupe Bolloré », a annoncé Aegis dans un communiqué repris par l’AFP.

En réponse, Bolloré a annoncé dans un autre communiqué qu’il demanderait « la convocation de nouvelles assemblées » et qu’il « continuera de proposer de nouveaux administrateurs », arguant qu’un « actionnaire de long terme » et « significatif » comme lui « est légitimement fondé » à le faire.

« Mettre fin à la farce » Tous contre Bolloré. « Nous espérons que le groupe Bolloré va finalement entendre les autres actionnaires, et respecter la démocratie actionnariale et les pratiques de bonne gouvernance », a lancé le président d’Aegis, Colin Sharman.

Le seul actionnaire à s’être exprimé lors de l’assemblée générale a demandé à la direction s’il était possible de « mettre fin à la farce » des demandes systématiquement vouées à l’échec de Bolloré.

Si Aegis s’oppose à la demande du groupe français d’obtenir deux postes d’administrateurs, arguant d’un risque de conflit d’intérêts, c’est parce Vincent Bolloré est président et premier actionnaire du groupe publicitaire français Havas, l’un de ses principaux concurrents. Vincent Bolloré ne voit pas le problème, luiâ€Â¦ et pour cause.

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