Donald Trump [Trump Organisation] veut créer le « meilleur terrain de golf au monde »
Donald Trump, le très médiatique milliardaire - propriétaire des casinos et hôtels du même nom - a soutenu son projet de meilleur terrain de golf du monde de 1,3 milliards d’euros et 6000 hectares près d’Aberdeen au nord-est de l’Ecosse.
Les nouvelles des Barons de la Bourse (PerformanceBourse.com)
jeudi 12 juin 2008, par Performance Bourse
Donald Trump, le très médiatique milliardaire -* propriétaire des casinos et hôtels du même nom -* a soutenu son projet de "meilleur terrain de golf du monde" de 1,3 milliards d’euros et 6000 hectares près d’Aberdeen au nord-est de l’Ecosse.L’homme qui proposait de reconstruire les Twin Towers n’est pas en manque de projets. Son ambition : le meilleur green du monde. Après avoir renoué sous les flashs avec ses racines maternelles écossaises lundi, il soutenait mardi sa réalisation « pour le peuple écossais » devant une commission locale.
L’espace actuellement occupé par des dunes venteuses devrait accueillir pas moins de 1.000 appartements, 500 maisons de standing et un hôtel cinq étoiles. D’après les écologistes, l’écosystème de dunes mobiles ne serait plus en mesure d’assurer la protection de certains oiseaux et espèces végétales qui y vivent.
Donald Trump est confiant et assure que son terrain de golf sera « parfait du point de vue de l’environnement ». Arguant des retombées économiques pour la population locale, il déclare -* citant un sondage -* que « 93% des gens sont en faveur de ce que je fais en Ecosse. ». Et fidèle à son caractère : « Je pense que tout le monde veut que ça se fasse, sauf un petit groupe marginal ».
En janvier déjà, il avait du faire face à une opposition tenace de Mr Forbes, un propriétaire terrien qui refusait de céder ses terres. La question n’ayant pu être réglée malgré les fortes sommes proposées (375.000$), il gardera sa propriété rurale -* jugée « dégoutante » par Trump -* au beau milieu du complexe.
Le conseil local avait demandé d’apporter des modifications au projet, et Trump s’y était refusé. Le dossier est maintenant sous responsabilité nationale.
Connaissant la pugnacité, sinon la hargne dont fait preuve Trump à l’égard de ses opposants, l’issue des négociations semble pliée. Reste à voir si l’Ecosse parvient à gérer l’image de cette réalisation auprès des partisans de Forbes et des écologistes.