Grèce : les marchés réagissent peu, un accord est espéré pour lundi
Après avoir ouvert en baisse, l’indice de la Bourse de Paris s’est légèrement redressé en milieu de matinée soutenu par des commentaires favorables d’analystes et de responsables politiques, dont ceux du ministre de l’Economie français.
mercredi 21 novembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Grèce : les marchés réagissent peu, veulent croire en un accord lundi (LEAD GENERAL) :
Pierre Moscovici, a souligné que la zone euro était à "un cheveu" d’un accord ouvrantla voie au déblocage de l’aide financière à la Grèce.
"Je suis très confiant dans le fait que nous parviendrons à cela", a-t-il dit, interrogé sur Europe 1.
La plupart des indices boursiers européens lâchaient toutefois du terrain en milieu de matinée mais dans des proportions limitées à l’image de l’Eurostoxx 50 qui perdait 0,05% vers 11H00 (10H00 GMT). L’euro de son côté a légèrement faibli à 1,2787 dollar en fin de matinée contre 1,2818 dollar mardi vers 22H00 GMT.
Une prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro est prévuelundi après l’échec des négociations dans la nuit de mardi à mercredi.
"Des progrès ont été faits, mais il en faut encore un peu plus", a déclaré la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.
La plupart des investisseurs se déclaraient mercredi dans la matinée confiants qu’un accord sera trouvé, car l’Europe ne peut pas se permettre un échec dans la situation actuelle de fragilité de l’économie mondiale.
"Le marché pense, qu’au pied du mur, les ministres des Finances vont arriver à se mettre d’accord pour sauver la Grèce", souligne le courtier EtxCapital soulignant que l’Europe ne va pas prendre le risque d’un échec sur la Grèce, ce qui remettrait en question une nouvelle fois la solidité de la zone euro.
Même espoir pour les analystes de la Société Générale, qui estiment qu’"un accord est trèsprobable lundi".
Mais les chances de parvenir à un accord demeurent car les désaccords ne sont pas politiques, font aussi remarquer les économistes de Saxo Banque.
Sur le front obligataire, les taux des emprunts français et allemands évoluaient peu, traduisant le calme desmarchés.
Vers 11H00 (10H00 GMT), du côté des pays solides de la zone euro le taux à 10 ans de l’Allemagne s’inscrivait à 1,417% soit au même niveau que la veille au soir et celui de l’emprunt français de même échéance était en hausse marginale à 2,159%, contre 2,151% mardi soir.
Les taux sur dix ans des dettes des pays périhériques, théoriquement les plus sensibles aux inquiétudes sur la cohésion de la zone euro, progressaient légèrement : le taux à 10 ans espagnol s’inscrivait à 5,808% contre 5,788% la veille et celui de l’Italie à 4,899% contre 4,847%.