Le titre Eiffage s’enflamme à l’idée d’un retrait de la cote de APRR
Le titre Eiffage a fait partie jeudi des plus fortes progressions de la Bourse de Paris (+9,62%) suite à des rumeurs d’un prochain retrait de la cote d’APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône)
vendredi 30 novembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Le cours d’Eiffage s’envole sur des rumeurs de retrait de la cote de APRR :
Le titre Eiffage a fait partie jeudi des plus fortes progressions de la Bourse de Paris (+9,62%) suiteà des rumeurs d’un prochain retrait de la cote d’APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) qui permettrait de faire remonter une forte somme à ses principaux actionnaires.
Ces rumeurs survenaient après des informations selon lesquelles le conseil général du département de Saône-et-Loire,actionnaire historique de la société d’autoroutes, aurait été débouté de nouveau de son recours contre le feu vert de l’Autorité des marchés financiers (AMF) à une OPR (Offre publique de retrait) sur APRR, un des deux principaux réseaux routiers français.
Eiffage qui possède lamoitié du capital, plus une action, d’Eiffarie, le consortium qu’il a constitué avec la banque australienne Macquarie, pour le contrôle d’APRR, n’a pas souhaité commenter cette information, se contentant d’indiquer à l’AFP qu’"un communiqué était en préparation".
Le tribunal administratif de Paris avait donné raison en avril dernier à Eiffarie, lui autorisant le retrait de la Bourse de APPR dont elle est concessionnaire.
Arnaud Montebourg, alors président du conseil général de Saône-et-Loire, actionnaire d’APRR avec 0,025% du capital, avait demandé au tribunal d’annuler l’OPR de la cote de la société autoroutière, présentée par Eiffarie, actionnaire majoritaire (96,04%), au nom de "l’inaliénabilité" des parts détenues par les collectives locales lors de la privatisation des autoroutes françaises.
APRR exploite un réseau de plus de 2.000 kilomètres d’autoroutes entre Paris, Lyon, les Alpes et le sud de l’Alsace.
M. Montebourg avait ensuite fait appel au Conseil d’Etat de la décision du tribunal admnistratif de Paris.
Les dirigeants d’Eiffage ont toujours affirmé que si la Cour d’appel de Paris, après leConseil d’Etat, confirmait la décision du tribunal admnistratif, une OPR pourrait être ouverte de nouveau.
Un actionnaire détenant plus de 95% d’une entreprise peut lancer une OPR, obligeant les autres actionnaires à céder leurs titres à un prix fixé.
Début septembre 2011, l’AMF avait déclaré cette OPR conforme à la réglementation boursière.