Paris en légère hausse, faute de rendez-vous majeur (+0,11%)
A 09H20 (08H20 GMT), l’indice CAC 40 prenait 3,98 points à 3.570,57 points. La veille, il avait gagné 0,26%, après avoir atteint un plus haut depuis août 2011 en séance.
mardi 4 décembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris débute sans entrain, faute de rendez-vous majeur (+0,11%) :
La Bourse de Paris évoluait autour de l’équilibre mardi matin (+0,11%), prudente après la baisse de Wall Street la veille, dans une séance qui s’annonce pauvre en rendez-vous et sur fond d’incertitudes quant aux discussions budgétaires aux Etats-Unis.
Le marché parisien, qui a repris 6,7% depuis la mi-novembre, revenait à la prudence au lendemain d’un recul de la Bourse de New York et marquait une pause mardi dansles premiers échanges.
La journée s’annonce en outre dépourvue de tout indicateur majeur, si ce n’est les chiffres du chômage pour novembre en Espagne. Le nombre de chômeurs a de nouveau progressé à 4,91 millions en novembre, selon l’évaluation du ministère de l’Emploi.
"Malgré une accalmie en zone euro et une détente sur l’ensemble des taux d’emprunt des pays les plus fragiles, l’incertitude liée à la croissance économique mondiale et au budget américain 2013 devrait à nouveau peser sur les indices", résument les analystes chez Saxo Banque.
Lesrépublicains du Congrès américain ont rendu publique lundi leur première contre-proposition de réduction du déficit, rejetée peu après par la Maison Blanche, à moins d’un mois de l’échéance à haut risque du "mur budgétaire".
Les incertitudes sur le sujet "restent importantes,mais, surtout, elles sont de plus en plus perçues comme un facteur négatif sur la croissance", souligne le courtier Aurel BGC.
En zone euro, les investisseurs seront attentifs au déroulement de l’opération de rachat de dette lancée lundi par la Grèce et qui ouvre la voie au versement d’une aide financière bloquée depuis des mois. Les premiers résultats seront dévoilés le 13 décembre lors d’un Eurogroupe à Bruxelles.
Réunis de manière inhabituellement brève lundi soir, les ministres des Finances de la zone euro ont fait le point sur cette opération, le chefde file de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, se disant confiant dans son succès.
Mardi, les ministres des 27 prennent le relais pour tenter d’avancer sur la mise en place d’un superviseur unique des banques de la zone euro, confiée à la Banque centrale européenne.
CAC 40 et les 40 valeurs
Parmi les valeurs, EADS (+2,10% à 27,00 euros) était une nouvelle fois recherché. La recomposition de l’actionnariat du groupe, considérée comme imminente lundi par le président français François Hollande, devrait être divulguée mardi après la clôture de la Bourse, selon Latribune.fr.
En revanche, EDF reculait (-2,13% à 13,99 euros). Le groupe a annoncé avoir relevé de 2 milliards d’euros son estimation du coût de la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), portée à 8,5 milliards d’euros inflation comprise.
Les valeurs défensives, moins soumises à la conjoncture, étaient en hausse, comme France Télécom (+0,43% à 8,16 euros) et Essilor (+0,21% à 75,29 euros).
Plusieurs valeurs industrielles étaient à la traîne, à l’instar de PSA Peugeot Citroën (-1,17% à 4,57 euros), Renault (-1,11% à 37,53 euros), Alcatel-Lucent (-0,58% à 0,86 euro) et Saint-Gobain (-1,50% à 30,22 euros).
Neopost (-5,94% à 38,12 euros) chutait après avoir annoncé que son chiffre d’affaires annuel se situerait dans la fourchette basse de ses prévisions. Les analystes de Société Générale ont par ailleurs abaissé leur recommandation sur la valeur.
Pierre et Vacances progressait (+2,64% à 14,38 euros) quant à lui grâce à une note favorable de Société Générale.
Enfin, Oeneo prenait 3,32% à 2,18 euros après avoir dégagé au premier semestre de son exercice décalé 2012-2013 un bénéfice net en hausse de plus de 20%.