La bourse de Paris en baisse, la FED est de plus en plus divisée
A 09H16 (08H16 GMT), l’indice CAC 40 perdait 10,68 points à 3.710,49 points, après avoir lâché 0,34% la veille.
vendredi 4 janvier 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris en baisse, affaiblie par les signauxémis par la Fed (-0,29%) :
La bourse de Parisévoluait en baisse vendredi matin (-0,29%), refroidie par les divisions affichées par les dirigeants de la banque centrale américaine sur la durée de leur programme de soutien à l’économie.
Le marché parisien se gardait de prendre trop d’initiatives depuis sa forte hausse de mercredi (+2,55%) dans la foulée de l’accord sur le budget américain.
Cette prudence était alimentée par les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale(Fed) publiées jeudi soir et qui révèlent que cette dernière est partagée concernant la durée prévisible de ses rachats d’actifs financiers.
Les investisseurs "commencent à envisager que le caractère ultra-accommodant de la politique monétaire prendra fin un jour", soulignent les économistes chez le courtier Aurel BGC.
C’est dans ce contexte que sont attendus les chiffres du chômage et de l’emploi aux Etats-Unis pour décembre, à 14H30. Il s’agit d’un des indicateurs les plus regardés chaque mois par les marchés, qui y voient un baromètre de l’évolution dela première économie mondiale.
Pour les économistes chez Crédit Agricole CIB, "le marché pourrait prêter encore plus d’attention à ces chiffres après les commentaires moins accommodants qu’attendu des dernières minutes de la Fed".
La Fed avait expliqué récemment qu’elle entendait poursuivre ce soutien à l’économie "tant que la perspective du marché du travail ne s’améliore pas nettement".
"Même si les investisseurs se sont récemment focalisés sur le +fiscal cliff+ ("mur budgétaire") (...) ce rapport sur l’emploi reste important" pour Aurel BGC."Aux yeux des investisseurs, une décrue trop rapide du nombre de chômeurs rapporté à la population active nécessiterait de se préparer à un changement de politique monétaire", relève le courtier.
Hormis les chômage, les marchés regarderont aux Etats-Unis les commandes industrielles pour novembre et surtout l’indice ISM d’activité dans les services pour décembre (16H00).
En zone euro, l’actualité s’annonce moins animée, avec quelques indicateurs, dont la première estimation de l’inflation de décembre et l’indice PMI dans les services.
Les valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture, étaient affaiblies par le discours de la Fed, à l’image de Lafarge (-0,50% à 48,80 euros), Saint-Gobain (-0,44% à 33,16 euros), Schneider Electric (-0,89% à 55,95 euros) et Vinci (-0,61% à 36,78 euros).
De leur côté, les valeurs bancaires reculaient. BNP Paribas perdait 0,66% à 44,17 euros, Crédit Agricole 0,27% à 6,33 euros et Société Générale 0,22% à 29,51 euros.
PPR était presque stable (-0,07% à 144,90 euros) après avoir annoncé être entré en négociations exclusives avec un fonds en vue de lacession de Cyrillus et Vertbaudet, pour une valeur d’entreprise de 119 millions d’euros.
Eiffage lâchait 1,12% à 34,96 euros. Le troisième groupe français de BTP, a annoncé jeudi qu’il avait acheté la société d’exploitation de carrières Budillon Rabatel implantée dans la régionRhône-Alpes. Le prix de la transaction n’a pas été communiqué.
En revanche, Eurotunnel allait de l’avant (+0,80% à 6,03 euros). Le groupe est candidat à la gestion des ports de Calais et Boulogne-sur-Mer, a indiqué un de ses porte-paroles au quotidien économique Les Echos.