La Bourse de Paris passait dans le vert vendredi après-midi (+0,16%), grâce à la hausse de Wall Street et des chiffres de l’emploi aux Etats-Unis relativement bien accueillis.A 16H08 (15H
vendredi 4 janvier 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris dans le vert après Wall Street et le chômage aux USA (+0,16%) :
La Bourse de Paris passait dans le vert vendredi après-midi (+0,16%), grâce à la hausse de Wall Street et des chiffres de l’emploi aux Etats-Unis relativement bien accueillis.
A 16H08 (15H08 GMT), l’indice CAC 40 prenait 5,85 points à 3.727,02 points, dans un volume d’échanges faible d’environ un milliard d’euros.
Le marchéparisien, qui évoluait en baisse depuis l’ouverture, se reprenait grâce à la bonne orientation de la Bourse de New York et les chiffres mensuels de l’emploi américain.
Les embauches ont ralenti aux Etats-Unis en décembre, avec 155.000 créations nettes d’emplois, insuffisantes pour faire baisser le chômage, dont le taux reste à 7,8%.
"Ces chiffres sont quasi conformes aux attentes et sans grande surprise", souligne Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
Selon lui, "cette publication est le signe que le marché du travail ne s’améliore pas si rapidement que ça mais du coup elle laisse penser que la Fed continuera à soutenir l’économie", ce qui permet au marché de résister.
Les marchés avaient d’ailleurs été pénalisés depuis hier soir par les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) qui révèlent quecette dernière est partagée concernant la durée prévisible de ses rachats d’actifs financiers.
La Fed avait expliqué récemment qu’elle entendait poursuivre ce soutien à l’économie "tant que la perspective du marché du travail ne s’améliore pas nettement".
Les investisseurs ont moins réagi à l’accélération de l’activité dans les services aux Etats-Unis, selon l’indice ISM, alors que les analystes l’attendaient en baisse. Les commandes reçues par les industries manufacturières aux Etats-Unis sont quant à elle stabilisées en novembre, contre une hausse prévue par les analystes.
Plusieurs poids lourds de la cote tiraient l’indice parisien vers le haut, comme EDF (+1,27% à 14,37 euros) et Sanofi (+0,91% à 73,47 euros), ainsi que des valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture, à l’instar de Vinci (+0,11% à 37,04 euros) et Alstom (+1,07% à 31,55 euros).
Quelques valeurs bancaires reprenaient des couleurs, après avoir baissé depuis le début de la séance, à l’image de BNP Paribas (+0,25% à 44,57 euros), Crédit Agricole (+0,22% à 6,36 euros). En revanche, Société Générale lâchait 0,79% à 29,34 euros.
PSA Peugeot Citroën bondissait (+9,63% à 6,19 euros) et Alcatel-Lucent était en hausse (+3,02% à 1,19 euro). Ces deux valeurs sont connues pour être massivement vendues à découvert par des opérateurs qui parient sur sa baisse et sont donc contraints de racheter la valeur pour secouvrir quand le cours remonte.
PPR était stable à 145,00 euros après avoir annoncé être entré en négociations exclusives avec un fonds en vue de la cession de Cyrillus et Vertbaudet, pour une valeur d’entreprise de 119 millions d’euros.
Eurotunnel était inchangé à 5,98 euros. Le groupe est candidat à la gestion des ports de Calais et Boulogne-sur-Mer, a indiqué un porte-parole au quotidien économique Les Echos.
Enfin, Archos (+15,47% à 4,33 euros) s’envolait après l’annonce de sa dernière innovation, l’Archos TV connect.