Le CAC40 en hausse, avant les résultats du scrutin italien (+0,74%)
A 09H20 (08H20 GMT), l’indice CAC 40 prenait 27,37 points à 3.733,65 points. Vendredi, il avait fortement rebondi de 2,25% à 3.706,28 points, effaçant presque la totalité de ses pertes de jeudi.
lundi 25 février 2013, par Denis Lapalus (avec AFP)
La Bourse de Paris va de l’avant, avant les résultats du scrutin italien (+0,74%) :
La Bourse de Parisévoluait en nette hausse lundi (+0,74%), insensible à la perte du triple A du Royaume-Uni, dans un marché qui attend avec impatience les résultats des élections en Italie.
Le marché parisien poursuivait sur sa lancée de la fin de semaine dernière "grâce à la hausse des marchés en Asie" lundi, souligne Ishaq Siddiqi, analyste chez ETX Capital, "en dépit des électionsen Italie et de la dégradation du Royaume-Uni par Moody’s".
L’agence de notation a privé vendredi soir de son triple A le Royaume-Uni dont la note a été abaissée à Aa1 vendredi soir par Moody’s en raison de la "faiblesse" de ses perspectives de croissance.
Cette décision"était largement attendue" puisque la note du pays était assortie d’une perspective négative auprès des trois grandes agences, selon l’analyste.
Dans une séance dépourvue de tout indicateur aux Etats-Unis et en zone euro, les investisseurs surveilleront principalement les résultatsdes élections en Italie qui se tiennent depuis dimanche et où les bureaux de vote ferment à 15H00.
Selon les derniers sondages disponibles, le Parti démocrate part favori mais l’inquiétude grandit concernant l’émergence d’une majorité stable, face à la percée attendue d’un vote protestataire dans un pays en récession.
"La formation d’une coalition stable risque d’être compliquée", préviennent les économistes chez le courtier Aurel BGC, pour qui ce facteur est la principale menace pour les marchés, "plus que le retour aux affaires de Silvio Berlusconi.
"Il est rare qu’une semaine concentre autant de risques pour les marchés", ajoutent les économistes.
Au-delà des élections italiennes, les investisseurs surveilleront mardi le discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke sur fond de craintes quantà un retrait prématuré des mesures de soutien à l’économie.
Vendredi marque enfin la date-limite avant que des coupes drastiques dans les dépenses entrent automatiquement en vigueur aux Etats-Unis, si aucun accord politique n’est trouvé.
Parmi les valeurs, Vivendi prenait 2,65% à 15,86 euros. UBS a relevé sa recommandation sur le titre à "neutre", contre "vendre" auparavant, tandis que le câblo-opérateur Numericable prépare une offre de rachat en numéraire sur la totalité du capital de SFR, a affirmé BFM Business.
La plupart des valeurs cycliques, dépendantes de la conjoncture, progressaient, à l’image de Lafarge (+2,05% à 50,14 euros), ArcelorMittal (+1,39% à 11,68 euros), Saint-Gobain (+1,11% à 31,83 euros) et Renault (+1,20% à 47,94 euros).
Les valeurs financières étaient bien orientées, comme Axa (+1,43% à 13,80 euros), BNP Paribas (+1,55% à 44,31 euros), Crédit Agricole (+1,66% à 7,40 euros) et Société Générale (+1,59% à 30,30 euros).
PPR prenait 0,41% à 172,25 euros après avoir annoncé la cession d’Ellos et Joltex, les marques nordiques de sa filiale de vente à distance Redcats, à la société d’investissements Nordic Capital pour une valeur d’entreprise de 275 millions d’euros.
Alcatel-Lucent lâchait 0,27% à 1,12 euro, après avoir vu la recommandation sur son titre abaissée par HSBC.
France Télécom perdait 0,68% à 7,47 euros. Le groupe s’attend à un recul de son chiffre d’affaires dans la téléphonie mobile en France "du même ordre" voire "un peu supérieure" aux 10% subis en 2012, a déclaré samedi son PDG, Stéphane Richard.
Enfin, Archos s’effondrait (-12,89% à 3,11 euros). La société a publié un chiffre d’affaires en baisse de 9,6% sur l’année 2012. Le quatrième trimestre a été particulièrement difficile puisque les ventes ont reculé de 23,6%.