Le CAC 40 en repli (-0,23%), Chypre pas à l’abri d’un fiasco avec son plan
A 09H30 (08H30 GMT), l’indice CAC 40 perdait 8,46 points à 3.740,18 points, après avoir rebondi de 0,55% la veille.
mercredi 27 mars 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris recule, prudente depuis le sauvetage de Chypre (-0,23%)
La Bourse de Parisévoluait en légère baisse mercredi (-0,23%), dans un marché peu entreprenant en raison des conséquences incertaines sur la zone euro du sauvetage de Chypre et dans l’attente d’un emprunt obligataire de l’Italie.
Le marché parisien, qui a ouvert dans le vert, n’a que très brièvement profité de la hausse de Wall Street la veille, où le Dow Jones a atteint un nouveau record historique.
- Plan chypriote, la BCE craint des fuites de capitaux !
Des rumeurs feraient état d’une fuite des capitaux déposés dans les banques chypriotes, via des succursales des banques, restées ouvertes dans les payx autres que Chypre. Les virements sortants auraient été effectuées par ce biais. Le prélèvement de 30% sur les comptes bancaires dont le solde est supérieur à 100 000 € serait alors bien moindre que prévu.
Les investisseurs ont dû digérer depuis l’accord européen sur Chypre plusieurs informations contradictoires enzone euro sur les conséquences de ce sauvetage et notamment le fait que ses modalités, lourdes de sacrifices pour les banques, pourraient éventuellement être répliquées ailleurs.
L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a en outre annoncé mardi soir qu’elle envisageait d’abaisser la note du pays.
De son côté, le président François Hollande a souligné mardi que la garantie des dépôts bancaires, mise à mal à Chypre, devait être "un principe absolu, irrévocable" au sein de la zone euro.
En dehors de Chypre, les marchés surveillaient la situation en Italie qui se cherche toujours un gouvernement. Le pays va procéder mercredi à un emprunt obligataire de moyen et long terme, dont certains titres à échéance 10 ans, très surveillés par les investisseurs.
Cet emprunt a lieu alors que "peu de progrès sont enregistrés pour sortir le pays de l’impasse politique", pour Crédit Agricole CIB.
Aux Etats-Unis, l’agenda est très léger puisque les marchés devront se contenter des promesses de vente de logements pour février (15H00).
Parmi les valeurs, Safran signait la plus forte baisse du CAC 40, après la mise en vente par l’Etat de 3,12% du capital.
Les valeurs bancaires reculaient, illustrant la prudence du marché sur les conséquences du sauvetage de Chypre. BNP Paribas perdait 2,02% à 39,55 euros, Crédit Agricole 1,82% à 6,04 euros et Société Générale 1,44% à 25,37 euros.
EADS perdait 1,22% à 40,43 euros, alors que l’Espagne est autorisée à céder jusqu’à 1,15% du capital d’ici le 9 avril.
En revanche, LVMH prenait 2,36% à 134,40 euros,grâce à un relèvement de recommandation de "neutre" à "acheter" par Bank of America-Merrill Lynch.
Havas (+1,29% à 4,96 euros) profitait également d’une recommandation en hausse de "neutre" à "acheter" par Citigroup.
Lagardère prenait 0,24% à 29,28 euros. Arnaud Lagardère estime, dans un entretien aux Echos mercredi, pouvoir réaliser une plus-value de 2 milliards d’euros en cédant sa participation de 7,5% dans le capitale d’EADS.
Beneteau gagnait 0,75% à 8,01 euros après avoir publié un chiffre d’affaires en hausse de 2,4% pour le deuxième trimestre 2012/13.
Vetoquinol prenait 2,74% à 25,50 euros, grâce à une amélioration de sa rentabilité opérationnelle en 2012.
En revanche, Fimalac lâchait 1,71% à 40,30 euros après avoir vu son bénéfice net sur 15 mois (1er octobre 2011/31 décembre 2012) atteindre 197,8 millions d’euros.
Mauna Kea Technologies souffrait (-4,84% à 12,00 euros). La société a indiqué qu’elle comptait accélérer son développement cette année après des résultats 2012 conformes aux anticipations.
Enfin, Sequana lâchait 3,75% à 7,18 euros après avoir enregistréen 2012 une perte nette de 119 millions d’euros.