La Bourse de Paris creusait ses pertes et lâchait près de 2% mercredi en début d’après-midi, plombée par les conséquences incertaines sur la zone euro du sauvetage de Chypre et un emprunt obligataire mitigé de l’Italie.
mercredi 27 mars 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris creuse ses pertes, Chypre et l’Italie pèsent (-1,85%) :
A 13H22 (12H22 GMT), l’indice CAC 40 perdait 1,85% à 3.679,34 points, après avoir brièvement cédé plus de 2%, dans un volume d’échanges de 1,713 milliard. "Avec la réouverture prévue demain (jeudi, ndlr) des banques à Chypre pour la première fois depuis le début de la saga dans le pays et la trêve pascale qui se profile, l’environnement ne semble pas très favorable à la prise de risque", souligne Matt Basi, analyste chez CMC Markets.
Le marché parisien, qui a pourtant ouvert en légère hausse, perdait du terrain à l’approche du début de séance à Wall Street. Il s’inquiète des possibles implications négatives sur la zone euro du sauvetage de Chypre qui implique largement les gros déposants et les créanciers des banques.
Plusieurs nouvelles ont alimenté la crainte des investisseurs dans la matinée, dont un emprunt de l’Italie, qui a levé en tout près de 7 milliards d’euros, à des taux en hausse pour l’échéance à 5 ans, tandis qu’ils ont un peu baissé à 10 ans.
"Aucune échéance n’a attiré une forte demande", souligne Crédit Agricole CIB, pour qui c’est le reflet notamment du "manque d’avancée politique", alors que le pays se cherche toujours un gouvernement.
Autre annonce, l’Espagne a révisé le chiffre deson déficit public 2012 à 6,98%, contre 6,7% publié le mois dernier
Par ailleurs, l’indice de confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs en zone euro s’est dégradé en mars, après quatre mois d’embellie.
Les valeurs bancaires tiraient le marché parisien vers lebas, à l’image de BNP Paribas (-3,90% à 38,79 euros), Crédit Agricole (-2,90% à 5,97 euros) et Société Générale (-3,13% à 24,93 euros).
Parmi les rares titres en hausse, LVMH (+0,95% à 132,55 euros) profitait d’une recommandation favorable de Bank of America-Merrill Lynch.