La Bourse de Paris était en hausse vendredi matin pour sa première séance de l’année 2009, le CAC 40 prenant 0,91% dans le sillage de Wall Street.
PARIS, 2 jan 2009 (AFP)
vendredi 2 janvier 2009, par AFP
La Bourse de Paris était en hausse vendredi matin pour sa première séance de l’année 2009, le CAC 40 prenant 0,91% dans le sillage de Wall Street.
A 09H46 (08H46 GMT), l’indice vedette gagnait 21,82 points à 3.239,79 points. Mercredi, il avait terminé presque stable, grappillant 0,03%.
Sur l’ensemble de 2008, le CAC 40 s’est effondré de 42,68%, signant la pire performance de son histoire.
Londres prenait 0,48%, Francfort 1,50% et l’Eurostoxx 0,96%.
Mercredi, la Bourse de New York a terminé en hausse, le Dow Jones progressant de 1,25% et le Nasdaq de 1,70%.
Wall Street a ainsi choisi l’optimisme après la publication des demandes hebdomadaires d’indemnisation chômage aux Etats-Unis, moins importantes que prévu. Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits est en chute sur la semaine achevée au 27 décembre, revenant à son niveau de fin octobre.
Par ailleurs, la Réserve fédérale a annoncé qu’elle allait commencer "début janvier" les rachats d’actifs aux organismes de refinancement hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac, une mesure destinée à aider le marché immobilier.
Mercredi soir, le Trésor américain a de soncôté indiqué avoir finalisé le versement d’une aide d’urgence de 4 milliards de dollars au constructeur automobile General Motors qui risquait la faillite.
Les valeurs automobiles étaient en forte hausse : Renault gagnait 4,74% à 19,43 euros et Peugeot engrangeait 3,29% à 12,55 euros.
Les valeurs pétrolières grimpaient aussi : Total prenait 0,33% à 39,04 euros, tandis que Vallourec gagnait 2,04% à 82,65 euros et Technip 2,75% à 22,41 euros. Les prix du pétrole ont débuté, vendredi en Asie, en baisse sensible l’année 2009 alors que 2008 s’était terminé sur unrebond.
GDF Suez reculait (-1,32% à 34,86 euros). Le groupe énergétique a assuré jeudi qu’il n’avait pas de problème pour "assurer la continuité de fourniture du gaz" à ses clients en cas d’éventuelles perturbations résultant de la suspension des livraisons de gaz russe à l’Ukraine.