La Bourse de Parisétait en nette progression vendredi, le CAC 40 prenant 1,51% dans le sillage de Wall Street, qui a été rassuré jeudi soir sur la qualité de la dette américaine.
PARIS, 29 mai 2009 (AFP)
vendredi 29 mai 2009, par AFP
La Bourse de Parisétait en nette progression vendredi, le CAC 40 prenant 1,51% dans le sillage de Wall Street, qui a été rassuré jeudi soir sur la qualité de la dette américaine.
A 09H15 (07H15 GMT), l’indice vedette prenait 49,40 points à 3.313,10 points. Jeudi, il avait cédé 0,95%, mettant fin àquatre séances de hausse.
Mais, la tendance avait été plus favorable à Wall Street : le Dow Jones avait gagné 1,25% jeudi soir et le Nasdaq 1,20%.
D’abord indécis, le marché américain s’est apprécié après l’annonce du résultat d’une émission d’obligations d’Etat, dont les taux sont ressortis conformes à leurs moyennes des semaines précédentes.
Dans son sillage, Tokyo a terminé vendredi en hausse de 0,75%.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le vert à l’exception de Danone (-0,51% à 35,84 euros) qui a précisé les modalités deson augmentation de capital, dont le prix de souscription est de 24,73 euros par action.
En revanche, le secteur automobile qui avait souffert regagnait du terrain, à l’image de Peugeot (+2,94% à 21,36 euros) et Renault (+2,76% à 27,21 euros).
Même tendance pour les bancaires, bien orientées, comme Société Générale (+2,53% à 40,80 euros). L’Etat français détient 7,1% du capital de la banque après l’augmentation de capital de 1,7 milliard d’euros réalisée jeudi dans le cadre de la deuxième tranche du plan de soutien aux banques françaises.
Veolia Environnement (+2,34% à 20,96 euros) et Suez Environnement (+3,28% 12,90 euros) bénéficiaient de relèvements de recommandation sur leur titre par la banque américaine JPMorgan.
Sur le Service de Règlement Différé, le titre Infogrames s’effondrait (-10,68% à 4,60 euros). L’éditeurde jeux vidéo a enregistré lors de l’exercice 2008-2009, clos fin mars, une perte nette de 226,1 millions d’euros, contre 51,1 millions un an plus tôt, en raison des coûts de sa réorganisation.