Après trois séances haussières, la Bourse de Paris a terminé mercredi sur un repli, tiré à la baisse par des prises de bénéfices, un recul des valeurs bancaires, dans un marché attentiste
PARIS, 3 fév 2010 (AFP)
mercredi 3 février 2010, par AFP
Après trois séances haussières, la Bourse de Paris a terminé mercredi sur un repli, tiré à la baisse par des prises de bénéfices, un recul des valeurs bancaires, dans un marché attentiste avant la publication vendredi du chiffre sur l’emploi américain de janvier.
A la clôture l’indice vedette a perdu 18,66 points à 3.793,47 points dans un volume de transactions de 3,27 milliards d’euros.
"Le marché est médiocre, manque de carburant et attend le chiffre sur l’emploi américain en janvier", a résumé Xavier de Villepion, gestionnaire de fonds chez Global Equities.Il regrette que "la Bourse ne prenne pas suffisamment en compte les résultats des entreprises qui sont pourtant de bonne qualité".
La séance a été rythmée par des publications de statistiques. Dans la matinée, l’annonce d’une stabilité des ventes de détail en décembre dans la zone euro a déçu les investisseurs laissant penser que la reprise n’était pas encore au rendez-vous dans le commerce.
Par la suite, le marché a été ranimé par un bon chiffre sur l’emploi américain du cabinet ADP. En janvier les destructions d’emplois dans le secteur privé ont étémoindres que prévu. Enfin en fin de journée le marché a été affecté par l’annonce d’une activité dans les services aux Etats-Unis en très faible augmentation en janvier.
Les valeurs bancaires ont été les grandes perdantes de la séance, affectées par des inquiétudes sur les déficits publics en Espagne et Portugal qui ont fait monter les rendements des obligations d’Etat de ces deux pays, a indiqué un analyste d’Aurel.
Le Crédit Agricole perdait 3,65% à 11,21 euros, BNP Paribas -2,49% à 52,54 euros et la Société Générale -2,37% à 42,52 euros.
En recul également des valeurs défensives comme Air Liquide -0,92% à à 78,95 euros, Veolia Environnement -1,43% à 24,45 euros. France Télécom a cédé 1,15% à 16,72 euros. L’Office britannique de la Concurrence (OFT) a estimé mercredi que l’alliance au Royaume-Uni entre les groupes de téléphonie allemand et français Deutsche Telekom et France Télécom risquait de poser un problème de concurrence sérieux.
Parmi les hausses, Vinci a gagné 2,08% à 40,31 euros. Le groupe a annoncé un chiffre d’affaires décevant pour 2009 mais un bon niveau de carnet de commandes ce quia rassuré les intervenants.