La Bourse de Paris aété refroidie mercredi par deux indicateurs américains et par de nouveaux rebondissements liés à la Grèce
PARIS, 31 mars 2010 (AFP)
mercredi 31 mars 2010, par AFP
La Bourse de Paris aété refroidie mercredi par deux indicateurs américains et par de nouveaux rebondissements liés à la Grèce, avant de se reprendre pour terminer sur un recul modeste de 0,34%.
Le CAC 40 a perdu 13,40 points à 3.974,01 points dans un volume d’échanges plus étoffé que lors des dernières séances, à 3,720 milliards d’euros.
Plutôt en forme jusqu’à la mi-séance, le marché parisien a accusé le coup dans l’après-midi après une accumulation de mauvaises nouvelles qui a justifié des prises de bénéfices "sans remettre en cause la tendance à la hausse récente", acommenté un opérateur parisien sous couvert d’anonymat.
Première douche froide : alors que le marché américain tablait en mars sur des créations d’emplois —les premières depuis janvier 2008—* l’enquête ADP a montré que 23.000 postes ont été détruits dans le secteur privé auxEtats-Unis.
La déception a été d’autant plus forte que ces chiffres étaient très attendus car ils préfigurent les données mensuelles sur l’emploi aux Etats-Unis publiées vendredi, jour où les Bourses seront fermées pour la trêve pascale.
La publication de l’indice des directeurs d’achats de la région de Chicago a un peu plus plombé le marché. L’indicateur s’est replié plus que prévu, entraînant le CAC 40 sous les 3.950 points.
"Les 4.000 points sont un niveau difficile à franchir. Les investisseurs font preuve d’attentisme quand ils sont sur desniveaux charnières", a indiqué le vendeur d’actions, rappelant que le marché peine à maintenir ce cap.
Le secteur bancaire a été particulièrement touché par les prises de bénéfices, dans un contexte marqué par la multiplication de projets de régulation du secteur. BNP Paribas aainsi reculé de 2,45% à 56,86 euros.