La Bourse de Paris accélère sa chute (-3,62%), la zone euro inquiète

La Bourse de Paris accélérait sa chute vendredi après-midi après l’ouverture en nette baisse de Wall Street, le CAC 40 lâchant 3,62% dans un marché toujours plombé par les valeurs financières...

PARIS, 14 mai 2010 (AFP)

vendredi 14 mai 2010, par AFP

La Bourse de Paris accélérait sa chute vendredi après-midi après l’ouverture en nette baisse de Wall Street, le CAC 40 lâchant 3,62% dans un marché toujours plombé par les valeurs financières.

A 16H10 (14H10 GMT), l’indice vedette perdait 35,24 points à 3.596,3 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,72 milliards d’euros.

A la même heure, le Dow Jones cédait 1,15% et le Nasdaq 1,86%.

La place parisienne évoluait en net repli depuis la matinée, en raison des inquiétudes persistantes du marché sur la santé économique et budgétaire de la zone euro, les marchésredoutant notamment les conséquences des plans d’austérité sur la croissance de l’activité économique.

"Les investisseurs étrangers sont réticents à investir dans la zone euro", observe Yves Marcais, vendeur d’actions chez Global Equities.

"Ils doutent de plus en plus des capacités de croissance de certains pays de l’Europe alors que des politiques de rigueur budgétaire se mettent en place qui vont réduire les capacités de consommer", explique-t-il.

Baromètre de la défiance des investisseurs, la devise européenne chutait vendredi sous le seuil de 1,25 dollar, à son plus bas niveau depuis mi-novembre 2008.

"La zone euro est attaquée et la tendance s’accentue cet après-midi", confirme Frédéric Rozier, gérant d’actions chez Meeschaert Gestion Privée.

Selon lui, les doutes du patron de Deutsche Bank sur la capacité d’Athènes à rembourser sa dette, "ont contribué à inquiéter les marchés, tout comme par l’article du (quotidien espagnol) El Pais" selon lequel Nicolas Sarkozy aurait menacé de sortir la France de l’euro pour forcer l’Allemagne à accepter le sauvetage de la Grèce. Ces propos ont été démentis par le gouvernement espagnol.

Les valeurs financières, fortement attaquées par le marché, continuaient de tirer la cote parisienne vers le bas, Société Générale lâchant 7,89% à 35,53 euros, BNP Paribas 6,83% à 48,28 euros, Crédit Agricole 6,11% à 9,65 euros et Dexia 6,26% à3,58 euros.

Tous droits réservés © FranceTransactions.Com, 2001-2025