La Bourse de Paris continuait de plonger mardi en milieu d’après-midi (-3,15%) dans un marché dominé par des doutes sur la solidité de la reprise économique mondiale...
PARIS, 29 juin 2010 (AFP)
mardi 29 juin 2010, par AFP
La Bourse de Paris continuait de plonger mardi en milieu d’après-midi (-3,15%) dans un marché dominé par des doutes sur la solidité de la reprise économique mondiale avec l’accumulation de mauvaises nouvelles, venues notamment d’Asie et une ouverture en baisse de Wall Street.
A 15h45 (13H45 GMT), l’indice vedette chutait de plus de 100 points ets’installait durablement sous le seuil des 3.500 points à 3.462,45 points dans un volume d’échanges faible de 2,05 milliards d’euros.
La Bourse de New York a ouvert en nette baisse mardi, dans le sillage des marchés asiatiques et européens (le Dow Jones perdait 0,75% et le Nasdaq 1,65% dans les premiers échanges).
Les mauvaises nouvelles se sont accumulées ce mardi avec des chiffres décevants venant du Japon et la révision en baisse de l’indice composite du Conference Board d’avril sur les perspectives économiques chinoises, ramené à 0,3% en avril, contre une première estimation de 1,7%.
"Dans un environnement très fragile, il n’en fallait pas plus pour que le marché dévisse", a indiqué un opérateur parisien, ajoutant que les craintes sur les dettes souveraines reprennent le dessus alors que les interrogations sur la solvabilité des banques s’accentuent.
Jeudi, les établissements financiers de la zone euro doivent rembourser un prêt de 442 milliards d’euros de crédits à la Banque centrale européenne (BCE), une échéance importante et qui se traduit par des tensions vis-à-vis du système bancaire.
Signe de la méfiance des investisseurs, l’euro restait sous la barre de 1,22 dollar.
Toutes les valeurs du CAC 40 évoluaient en nette baisse.
Les titres bancaires, pénalisés par ce manque de confiance, s’inscrivaient parmi les plus fortes chutes, à l’image de Crédit Agricole (-5,99%à 8,52 euros), d’Axa (-4,95% à 12,77 euros), de BNP Paribas (-4,96% à 44,69 euros) et de Société Générale (-4,30% à 34,59 euros).
Les valeurs industrielles, très sensibles à la conjoncture économique, étaient en net recul : Peugeot (-4,04% à 21,40 euros), Renault (-4,04% à 31,03 euros).
Même repli pour les valeurs liées à la construction et bien implantées en Chine comme Lafarge (-4,62% à 45,76 euros)..