La Bourse de Paris finit en baisse de 2,99%, affolée par des indicateurs US
La Bourse de Paris a fortement reculé jeudi, le CAC 40 ayant chuté de 2,99% dans un marché assommé par une série d’indicateurs macroéconomiques de mauvais augure aux Etats-Unis ...
PARIS, 1 juil 2010 (AFP)
jeudi 1er juillet 2010, par AFP
La Bourse de Paris a fortement reculé jeudi, le CAC 40 ayant chuté de 2,99% dans un marché assommé par une série d’indicateurs macroéconomiques de mauvais augure aux Etats-Unis.
L’indice vedette a lâché 102,99 points à 3.339,90 points, dans un volume plus étoffé que lors des séances précédentes, de 4,557 milliards d’euros.
Le marché a évolué en nette baisse dès son ouverture, inquiet du ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et en Chine, et de l’avertissement de Moody’s sur l’Espagne.
Il a ensuite connu un léger répit avec le succès d’une émission obligataire espagnole qui a permis à l’euro de rebondir, au-dessus de 1,24 dollar, mais la Bourse a finalement creusé ses pertes dans le sillage de Wall Street après une série d’indicateurs américains médiocres.
Ainsi, les nouvelles inscriptions au chômage ont rebondi la semaine dernière, ce qui a renforcé les craintes des investisseurs à la veille de la publication des statistiques mensuelles de l’emploi.
De même, l’indice ISM dans le secteur manufacturier a fortement baissé, traduisant un nette ralentissement de l’activité en juin aux Etats-Unis, tandis que les dépenses de construction s’affichaient toujours en baisse.
"Tous ces chiffres sont mauvais, voire très mauvais, et il est logique que le marché ait piqué du nez, car ils laissent planer le doute sur la solidité de la situation économique aux Etats-Unis, et ne présagent rien de bon", souligne Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities.
Toutes les valeurs du CAC 40 ont terminé dans le rouge.
Les valeurs exportatrices comme LVMH (-5,13% à 85,20 euros) et PPR (-4,34% à 98,10 euros) figuraient parmi les plus fortes baisses, affectées par le renforcement de l’euro.
Les valeurs financières ont continué à souffrir, à l’image de Dexia, qui enregistre la plus forte chute de la cote (-5,26% à 2,73 euros), de Société Générale (-4,20% à 32,86 euros) et de Crédit Agricole (-3,88% à 8,30 euros).