La Bourse de Paris en baisse de 0,50% pénalisée par le secteur financier

La Bourse de Paris évoluait en baisse mercredi matin, dans un marché qui commence à s’essouffler après avoir fortement progressé depuis le début du mois, alors que les inquiétudes concernant les dettes souveraines en Europe reviennent sur le devant de la scène...

PARIS, 15 déc 2010 (AFP)

mercredi 15 décembre 2010, par AFP

La bourse de Paris évoluait en baisse mercredi matin, dans un marché qui commence à s’essouffler après avoir fortement progressé depuis le début du mois, alors que les inquiétudes concernant les dettes souveraines en Europe reviennent sur le devant de la scène.

A 09H35 (08H35 GMT), l’indice vedette perdait 19,51 points à 3.883,36 points.

Alors que les craintes sur les dettes souveraines s’étaient estompées, permettant au marché de rebondir, elles reviennent hanter les investisseurs avec l’annonce de Moody’s concernant l’Espagne.

L’agence de notation a en effet annoncé qu’elle envisageait d’abaisser de nouveau la note "Aa1" de l’Espagne. Le pays a des "besoins élevés de refinancement en 2011" et pourrait donc connaître de nouvelles périodes de tension pour se financer sur le marché.

L’agence avait retiré fin septembre sa note maximale "Aaa" à l’Espagne.

Cette annonce intervient alors que mardi, l’agence Standard and Poor’s avait abaissé à "négative" sa perspective sur la notation financière de la Belgique.

L’accès de faiblesse de Wall Street en cours de séance, dû au statu quo de la Réserve fédérale américaine (Fed), pesait par ailleurs sur le marché parisien.

La Fed a indiqué que la reprise économique était toujours insuffisante à ses yeux pour justifier un changement dans sa politique monétaire ultra-accommodante.

Du côté des valeurs, Vivendi (+1,90% à 20,88 euros) était entête du CAC 40 après avoir réglé son conflit de plus de dix ans avec Deutsche Telekom en Pologne. Vivendi renonce à ses droits sur l’opérateur mobile polonais PTC en échange de 1,25 milliard d’euros.

A l’inverse, le secteur financier était de nouveau malmené en raison de la résurgence des inquiétudes sur les dettes en zone euro : Crédit Agricole (-2,25% à 10,42 euros), BNP Paribas (-1,66% à 50,99 euros), Société Générale (-1,11% à 41,63 euros) et Axa (-1,36% à 12,65 euros).

Hors CAC 40, Ipsen abandonnait 5,36% à 22,31 euros, après avoir annoncé l’abandon d’un médicament.

De son côté, Atos Origin (+10,18% à 37,24 euros) enregistrait la plus forte hausse du SBF 120. Le groupe a annoncé mardi soir qu’il allait racheter pour 850 millions d’euros la division IT du groupe allemand Siemens, qui va prendre en retour 15% du capital de la société française.

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