La Bourse de Paris creuse ses pertes et lâche plus de 2%

La Bourse de Paris creusait ses pertes lundi matin et lâchait plus de 2%, les investisseurs s’inquiétant de la résurgence de la crise de la dette en zone euro et des risques de paralysie trafic aérien après l’éruption d’un volcan en Islande...

PARIS, 23 mai 2011 (AFP)

lundi 23 mai 2011, par AFP

La Bourse de Paris creusait ses pertes lundi matin et lâchait plus de 2%, les investisseurs s’inquiétant de la résurgence de la crise de la dette en zone euro et des risques de paralysie du trafic aérien après l’éruption d’un volcan en Islande.

A 11H30 (09H30 GMT), l’indice vedette reculait de 81,83 points (-2,05%) à 3.909,02 points dans un volume d’échanges de 1,181 milliard d’euros.

Comme les autres Bourses en Europe, le marché parisien digère une série de mauvaises nouvelles sur le front macroéconomique et est assaillie par des craintes liés à la santé de certains pays de la zone euro.

"Ne regardez pas les marchés actions aujourd’hui !", conseille, sur le ton de la plaisanterie, Franklin Pichard de Barclays Bourse.

Les investisseurs doivent en effet accuser la dégradation de la note grecque, la mise sous surveillance de la dette italienne, l’éruption d’un volcan islandais, la trèsnette défaite du gouvernement espagnol à des élection dimanche.

A cet ensemble de nouvelles faisant craindre une aggravation de la crise de la dette en zone euro, se greffent un indicateur décevant en Chine (le PMI manufacturier de la banque HSBC) et des indices PMI en baisse en zoneeuro.

Selon ces statistiques, la croissance de l’activité manufacturière chinoise a ralenti en mai à un plus bas depuis 10 mois. En zone euro, la croissance de l’activité privée a nettement ralenti en mai dans la zone euro, tombant à son plus bas niveau depuis sept mois.

Last but not least, l’éruption d’un volcan islandais fait craindre aux investisseurs une paralysie comme celle causée par l’Eyjafjoell en 2010 et pèse sur les titres des compagnies aériennes. Air France-KLM perdait 4,08% à 11,51 euros, soit la plus forte baisse du SBF 120.

Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge, notamment celles des secteurs industriel et bancaire.

Schneider Electric perdait 3,10% à 109,50 euros et Crédit Agricole 2,90% à 10,53 euros. Standard and Poor’s a abaissé d’un cran vendredi la note de la dette à long terme du groupe bancaire, en raison de son exposition en Grèce.

Carrefour (0 à 30,48 euros) et EADS (-0,46% à 22,61 euros) résistaient un peu mieux que les autres valeurs.

Le groupe de distribution étudierait un projet de fusion de Carrefour Brésil avec le leader local Pao de Açùcar (CBD), en raison de "déboires" traversés par le géant français dans ce pays, selon le Journal du dimanche.

EADS était soutenu par la baisse de l’euro. En outre, la compagnie malaisienne à bas coûts AirAsia serait prête à commander plus de 150 Airbus A320 Neo, pour un montant de 13,6 à 15,9 milliards de dollars, selon Les Echos.

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