La Bourse de Paris était en recul mercredi dans les premiers échanges (-0,70%), repassant sous le seuil des 3.900 points, dans un marché déprimé par un mauvais indicateur asiatique et par les tensions sur les dettes souveraines en zone euro, surtout en Grèce...
PARIS, 25 mai 2011 (AFP)
mercredi 25 mai 2011, par AFP
La Bourse de Paris était en recul mercredi dans les premiers échanges (-0,70%), repassant sous le seuil des 3.900 points, dans un marché déprimé par un mauvais indicateur asiatique et par les tensions sur les dettes souveraines en zone euro, surtout en Grèce.
A 09H29 (07H29 GMT), le CAC 40 perdait 24,87 points à 3.890,99 points.
La balance commerciale du Japon est retombée dans le rouge en avril, à cause du séisme du 11 mars qui a entravé l’activité des secteurs exportateurs de l’automobile et de l’électronique. Il s’agit du "plus important déficit depuis 31 ans", souligne le CM-CIC Securities.
Mais c’est encore la question récurrente de la Grèce qui crispe les marchés alors que le débat s’envenime sur les solutions à apporter au pays.
"Il nous semble toujours inévitable que la dette de la Grèce soit restructurée, mais pas dans la précipitation" pour éviter tout risque de contagion au Portugal et à l’Irlande qui ont eux aussi fait appel à l’aide de l’Union européenne et du FMI, ont souligné François Duhen et Benoît Rodriguez, analystes au CM-CIC Securities.
"Il faut trouver le moyen que la pilule soit si amère que les autres pays préfèrent faire les efforts nécessaires que d’en appeler eux aussi à la clémence des partenaires européens", ont-ils ajouté.
Les secteurs pétrolier et parapétrolier étaient pénalisés par le repli des cours du pétrole. Total, première capitalisation du CAC 40, cédait 0,80% à 39,13 euros, Technip 1,45% à 70,89 euros. Hors CAC 40, Vallourec signait le plus fort recul du SBF 120 (-2,75% à 82,61 euros).
EADS perdait 1,88% à 22,124 euros. "Le groupe se montre pourtant confiant sur les commandes qu’il pourrait signer lors du salon du Bourget" qui se tiendra en juin, a souligné un analyste parisien.
Contrairement aux autres valeurs financières, Société Générale prenait 0,33% à 41,36 euros. Le mandat d’administrateur du PDG de la banque, Frédéric Oudéa, a été renouvelé pour quatre ans lors de l’assemblée générale des actionnaires qui s’est tenue mardi.
EDF restait à l’équilibre (+0,02% à 28,27 euros). L’électricien veut augmenter de 33% d’ici à 2020 ses capacités de production d’électricité dans le monde pour les porter à 200 gigawatts (GW), selon son patron Henri Proglio.
Sanofi perdait1,18% à 53,48 euros. Le laboratoire a versé plus de 5 millions de dollars à des associations médicales et à un scientifique qui ont tenté de retarder la mise sur le marché américain d’un concurrent d’un de ses médicaments, selon un rapport officiel cité mercredi par le Wall Street Journal.
Hors CAC 40, Brossard gagnait 1,10% à 8,29 euros à sa reprise de cotation. Le groupe Limagrain, qui avait annoncé à la mi-avril le rachat de la majorité du capital des célèbres marques de pâtisserie Brossard et Savane, a déposé lundi une OPA simplifiée sur 18% du capital qu’il ne détient pas encore.