Bourse : le CAC 40 en repli de 0,77%, la dette grecque plombe le marché

Paris creusait ses pertes vendredi dans les premiers échanges (-0,77%), alors que les divergences sur la restructuration de la dette grecque n’en finissent pas d’inquiéter les investisseurs...

PARIS, 10 juin 2011 (AFP)

vendredi 10 juin 2011, par AFP

Le CAC 40 creusait ses pertes vendredi dans les premiers échanges (-0,77%), n’arrivant pas à confirmer son rebond de la veille, alors que les divergences sur la question d’une restructuration de la dette grecque n’en finissent pas d’inquiéter les investisseurs.

A 09H47 (07H47 GMT), l’indice perdait 29,81 points à 3.848,86 points.

"Il n’y a pas d’évènements précis pour justifier ce recul, mais la Grèce continue de peser comme une chappe de plomb sur le marché", a estimé un analyste parisien sous couvert d’anonymat.

Le gouvernement grec a donné jeudi son feu vert au nouveau plan de redressement pour la période 2012-2015. Le texte prévoit un durcissement de la rigueur avec 22,4 milliards d’économies prévues. Le gouvernement a également annoncé 6,4 milliards en mesures supplémentaires pour 2011.

Les privatisations, allant des transports à l’énergie en passant par les banques, censées rapporter 50 milliards d’ici 2015, ont mis le feu aux poudres. et les syndicats appellent à une grève générale le 15 juin contre le "bradage" du pays.

Pendant ce temps, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a réitéré jeudi à Francfort sa ferme opposition à toute forme de restructuration de la dette grecque, s’opposant frontalement à Berlin qui continue de réclamer une restructuration dite "douce" impliquant les prêteurs privés.

Du côté des valeurs, Peugeot enregistrait la plus mauvaise performance du CAC 40 (-2,31% à 27,55 €), affecté par l’abaissement de recommandation d’HSBC sur le titre du constructeur automobile à "sous-pondérer" contre "neutre" auparavant. La CGT a annoncé que le groupe prévoyait de fermer deux sites employant 6.200 personnes d’ici 2014 en France, dont l’usine d’Aulnay-sous-Bois, mais la direction a rétorqué que cettefermeture n’était "pas un sujet d’actualité".

Hors CAC 40, Hermès était en repli de 5,26% à 181,85 € alors que le numéro un mondial du luxe LVMH a affirmé la veille, en réaction à des rumeurs, ne pas avoir l’intention de lancer une offre publique d’achat sur le sellier.

Arkema cédait 4,11% à 70,71 € après la dégradation de la banque Nomura sur le titre à "neutre" contre "achat" auparavant.

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