La Bourse de Paris s’enfonçait dans le rouge lundi en début d’après-midi, lâchant 2,12%, victime de la chute des valeurs financières, sanctionnées car en première ligne en cas d’aggravation de la crise de la dette en zone euro...
PARIS, 11 juil 2011 (AFP)
lundi 11 juillet 2011, par AFP
La Bourse de Paris s’enfonçait dans le rouge lundi en début d’après-midi, lâchant 2,12%, victime de la chute des valeurs financières, sanctionnées car en première ligne en cas d’aggravation de la crise de la dette en zone euro.
A 14H38 (12H38 GMT), le CAC 40 perdait 82,82 points à 3.830,73 points, dans un volume d’échanges de 2,133 milliards d’euros.
Les investisseurs se montraient très inquiets d’une contagion de la crise de la dette à l’Espagne et l’Italie, qui ont vu leur taux d’intérêt à 10 ans atteindre des sommets depuis la création de la zone euro.
Dans le même temps, avant une réunion des ministres des Finances, les principaux responsables économiques européens se retrouvaient autour d’un déjeuner de travail, officiellement pour "coordonner les positions" sur le dossier grec au moment où les dissensions s’étalent au grand jour et où les Européens n’écartent plus totalement l’idée d’un défaut partiel de la Grèce.
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel, à la tête de la principale économie de l’Union monétaire, a pris l’initiative inhabituelle de téléphoner au chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi pour lui demander une adoption rapide par son Parlement d’un plan d’austérité.
La quasi-totalité des titres du CAC 40 évoluaient en baisse tandis que les valeurs financières plombaient la cote, premières victimes des tensions en zone euro.
Axa (-5,48% à 14,41 euros) fermait la marche du CAC 40. BNP Paribas perdait 4,90% à 47,38 euros, Crédit Agricole 4,66% à 36,73 euros et Société Générale 4,76% à 36,69 euros.