Mardi 30 août, la Bourse de Paris était en baisse à la mi-journée suite aux chute des valeurs bancaires et aux attentes pessimistes sur certains indicateurs publiés cette après-midi outre-atlantique.
mardi 30 août 2011, par Jérémie Gatignol (avec AFP)
Paris perd du terrain à la mi-journée
Mardi 30 août, à la mi-journée, la Bourse de Paris était en baisse de 0,21% à 11h40 avec un CAC40 à 3.147,28 points. Cependant, le volume des échanges d’environs 750 millions d’euros était très faible, preuve de la méfiance des investisseurs avant la publication de certains indicateurs macroéconomiques aux Etats-Unis.
De plus, suite aux déclarations de Christine Lagarde, le secteur bancaire semble finalement touché par le remue ménage autour de la solidité des banques.
"Le rebond qu’on a connu lundi n’était que technique. Les volumes d’échanges sont extrêmement faibles car les investisseurs manquent très fortement de conviction", a indiqué Frédéric Rozier, gérant d’actions chez Meeschaert gestion privée.
"Ben Bernanke ne peut pas être à lui tout seul un élément de soutien, d’autant qu’au final il n’a tout de même pas annoncé grand chose" , ajoutait-il, faisant référence aux déclarations du patron de la Fed à la sortie de la conférence de Jackson Hole.
Le secteur bancaire, qui avait soutenu la cote en début de séance, perdait du terrain, les investisseurs surveillant de près les derniers développements concernant une éventuelle recapitalisation de certaines banques européennes.
Crédit Agricole, après avoir gagné près de 3% dans les premiers échanges, reculait de 0,20% à 6,62 euros et Société Générale de 0,86% à 21,89 euros après une hausse de 2% en début de séance.
BNP Paribas était à l’équilibre (-0,07% à 34,38 euros) et, hors CAC 40, CNP Assurances prenait 0,20% à 12,35 euros. Ces deux groupes ont sous-estimé la décote nécessaire dans leurs comptes sur la dette grecque, affirme le Financial Times, en se référant à une lettre du régulateur des pratiques comptables IASB.
Ipsen grimpait de 7,88% à 23,89 euros après avoir relevé son objectif de ventes annuelles, qui devraient toujours être soutenues par une croissance "proche de 8%" de la médecine de spécialité.