Bourse : les décisions de la Fed déçoivent, les places financières replongent !

Les Bourses européennes chutent sévèrement ce jeudi à l’ouverture. En cause : les décisions et les déclarations pessimistes sur la croissance mondiale de la Réserve fédérale américaine la veille...

jeudi 22 septembre 2011, par FranceTransactions.com

Bourses européennes : les cours rechutent

Entre espoirs et désillusions, les investisseurs ne sont toujours pas rassurés suites aux décisions et aux déclarations pessimistes sur la croissance mondiale de la Réserve fédérale américaine hier. Les conséquences ne se sont pas faites attendre, les Bourses européennes chutent sévèrement ce jeudi à l’ouverture. Une fois n’est pas coutume, ce sont les valeurs bancaires qui souffrent le plus. A Paris elles cédaient entre 3% et 5% età Francfort, elles étaient les lanternes rouges, Deutsche Bank perdant 4,81% et Commerzbank 4,19%.

La bourse de Paris a ouvert en recul de 2,66%, Francfort de 3,22%, Londres de 2,75%, Milan de 3,02% et Madrid de 2,43%.

Bourse : La réunion de la Fed déçoit

Hier soir déja, les cours des bourses européennes avant amorcé leur déclin, déçues par la modestie des mesures de soutien annoncées et la vision pessimiste de l’avenir de l’économie mondiale exprimée par la Fed. A Wall Street, même cas de figure, ainsi que pour les Bourses asiatiques qui ont également accusé le coup et Tokyo a fini sa séance sur une nette baisse de 2,07%.

Les craintes d’une crise de la zone euro restent très élevées dans l’esprits des investisseurs et d’autant plus que la renonciation de la Fed a appliquer des mesures plus fortes n’à pas rassuré les marchés.

Il aura fallu deux jours de réunion, pour que les investisseurs fébriles apprennent enfin les décisions la Fed :

  • Mise ne place de l’"opération twist" : dans le but de faire baisser les taux d’intérêt à long terme et soutenir l’activité, la Fed a décidée de vendre d’ici à la fin juin 2012 pour 400 milliards de dollars de bons du Trésor et en racheter pour un montant identique avec une maturité plus longue.

Quand à la Grèce, qui préoccupe grandement les marchés, le gouvernement s’est résigné mercredi soir à adopter des mesures d’austérité supplémentaires pour 2011 et 2012, sous pression de ses créanciers, l’UE et le Fonds monétaire international (FMI).

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