La Bourse de Paris accentue ses gains, portée par le secteur bancaire
La Bourse de Paris accentuait ses gains lundi en fin de matinée, portée par une envolée du secteur bancaire, alors que des rumeurs évoquent une recapitalisation de certains établissements...
lundi 26 septembre 2011, par AFP
La Bourse de Paris accentue ses gains, portée par le secteur bancaire :
La bourse de Paris accentuait ses gains lundi en fin de matinée, portée par une envolée du secteur bancaire, alors que des rumeurs évoquent une recapitalisation de certains établissements et qu’une semaine cruciale s’ouvre pour tenter d’avancer dans le dossier de la dette.
A 11H20 (09H20 GMT), le CAC 40 gagnait 2,31% à 2.874,91 points dans un volume d’échanges de 1,088 milliard d’euros.
Le secteur financier bondissait, BNP Paribas s’envolant de 8,04% à 27,35 euros, Axa de 7,53% à 8,92 euros, Crédit Agricole de 6,10% à 4,69 euros et Société Générale de 4,87% à 17,45 euros.
"Le marché a, de l’avis de plusieurs experts, atteint un point bas. Il est donc temps pour les investisseurs de repasser à l’achat sur certains titres", souligne Dov Adjedj, vendeur d’actions chez Aurel BGC.
"Les rumeurs du week-end peuvent aussi jouer un certain rôle, prouvant que l’Etat est prêt à agir en cas de dérapage de la situation", estime un analyste parisien sous couvert d’anonymat.
Selon le Journal du dimanche, le gouvernement a proposé à BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel, de les renflouer à hauteur de 10 à 15 milliards d’euros.
Plusieurs sources, dont la ministre du Budget, Valérie Pécresse, ont toutefois démenti l’existence d’un tel plan.
"On espère surtout des avancées sérieuses dans les jours qui viennent", commente M. Adjedj alors que s’ouvre une semaine cruciale avec le retour de la troïka des créanciers (Fonds monétaire international, zone euro, ndlr) en Grèce et le vote prévu, jeudi, du Parlement allemand sur l’élargissement du Fonds de soutien européen.
Une première avancée pourrait être de doter ce fonds d’instruments supplémentaires, au-delà de ceux décidés en juillet, a déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.