Bourse : Paris accuse le coup des craintes de récession
Ce lundi, à la mi-journée le marché boursier vire dans le rouge à Paris (-0.31%) suite aux mauvaises nouvelles sur l’activité économique européenne et Française, stoppant le petit rebond d’optimisme qui a suivi le sommet de Bruxelles...
lundi 24 octobre 2011, par AA (avec AFP)
Bourse : Le marché parisien inquiet baisse de 0,31%
Ce lundi, à la mi-journée le marché boursier vire dans le rouge à Paris (-0.31%) suite aux mauvaises nouvelles sur l’activité économique européenne et Française, stoppant le petit rebond d’optimisme qui a suivi le sommet de Bruxelles.
A 12H50 (10H50 GMT), le CAC 40 perdait 9,29 points à 3.162,59points dans un volume d’échanges modéré d’à peine 1 milliard d’euros.
Le sommet européen qui a eu lieu ce week-end à permis la mise en place des grandes lignes d’un plan de sortie de crise en zone euro. Rassurée la place parisienne avait démarrée la journée dans le vert.
Mais les inquiétudes macroéconomiques ont rapidement refroidis les investisseurs avec l’annonce d’une contraction de l’activité privée.
Bourse Paris : les signes de récession s’accélèrent
"La récession est désormais en vue" note le courtier Oddo et "c’est logique compte tenu des multiples éléments négatifs du moment, le pire étantcette fâcheuse tendance à multiplier les sommets", ajoute-t-il.
L’activité privée a accéléré sa contraction en octobre dans la zone euro, l’indice PMI s’établissant à 47,2 contre 49,1 en septembre quand il était passé sous la barre des 50 points pour la première fois depuis deux ans, signalant un repli de l’activité.
En France les nouvelles sont également mauvaises avec la publication de l’indice PMI par le cabinet Markit qui montre que les signes de récession s’accélèrent : l’indice PMI publié par le cabinet Markit, est tombé au plus bas en 29 mois, à 46,8 points contre 50,2 en septembre.
"Perspective sombre pour la zone euro au 4e trimestre", note le Crédit Suisse résumant les inquiétudes dans les salles de marché.
Bourse : une conjoncture qui inquiète les investisseurs
Le secteur bancaire qui avait profité des avancées du Sommet de Bruxelles limitait ses gains en fin de matinée au fur et à mesure que les doutes sur l’avenir des banques reprenaient le dessus. Après des hausses de 4 à 5% en début de matinée, BNP Paribas peinait à rester dans le vert (+0,19% à 31,70 euros), la Société Générale gagnait 1,69% à 19,29 euros et Crédit Agricole 0,76% à à 4,88 euros.
Total accusait pour sa part un recul de 1,89% à 37,27 euros, alors qu’une correction technique a eu lieu après la hausse de vendredi et avant la publication des résultats de plusieurs grands groupes pétroliers qui accroissent la tension sur ce secteur, a indiqué Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities.
Les inquiétudes sur la conjoncture pesait également sur le secteur automobile : Peugeot cédait 2,13% à 16,58 euros avant un comité de direction prévu mercredi et alors que le groupe a déjà fermé des usines pendant quelques jours. Renault va également recourir à des mesures de chômage partiel en novembre pour réguler ses stocks. Le titre perdait 0,40% à 27,41 euros, moins que son concurrent grâce à ses perspectives dans la voiture électrique.
EDF progressait de 1,18% à 22,79 euros après avoir fait une nouvelle proposition aux actionnaires italiens d’Edison dans le cadre de sa volonté de prise de contrôle.
Sechilienne Sidec (+6,94% à 13,47 euros) profite de l’annonce de l’éviction de son président Nordine Hachemi, en place depuis trois ans, "pour cause de divergence stratégique"