La Bourse de Paris cédait du terrain (-1,23%) lundi à mi-journée après une ouverture dans le vert ce matin. Les chiffres maussades de l’économie remplaçant l’enthousiasme de la nomination de Mario Monti.
lundi 14 novembre 2011, par Jérémie Gatignol (avec AFP)
Paris retombe
Après une ouverture en hausse ce matin, suite à la nomination hier dans la soirée de Mario Monti à la tête du gouvernement italien, l’enthousiasme semble retombé en ce début d’après-midi.
En effet, à 13h00, l’indice vedette de la place parisienne perdait 52,76 points à 3097,19 points (-1,23% par rapport à la veille).
La place financière parisienne est plombée par des indicateurs macroéconomiques très décevants publiés par l’OCDE qui montrent un ralentissement de l’activité dans les grandes économies mondiales. De plus, la zone euro a pour sa part annoncé un recul de la production en septembre.
Les valeurs en première ligne
Du côté des valeurs, EADS a plongé dans le rouge (-0,71% à 22,11 euros) tout comme les titres du secteur financier : BNP Paribas (-* 0,28% à 32,10 euros), Société Générale (-0,72% à 18,74 euros), Axa (-2,12% à 10,38 euros), alors que le crédit Agricole parvenait juste à se maintenir (+0,08% à 4,9 euros).
Au niveau des hausses, Bouygues gagnait +1,05% à 24,91 euros alors que le groupe a annoncé avoir terminé son programmede rachats d’actions. Le titre TF1, filiale de Bouygues, qui avait dévissé vendredi, se redressait +1,55% à 7,97 euros.
Ingenico gagnait 1,86% à 30,06 euros, dopé par le rachat de Xiring. D’autres valeurs de la haute technologie étaient bien orientées comme Gemalto (+0,83% à 33,52euros), Altran Technologie (+1,09% à 3,25 euros).
Ce matin, l’émission obligataire qui devait être le thermomètre des marchés à l’égard du nouveau gouvernement italien s’est déroulée selon les prévisions avec des taux à 5 ans très proches de ceux du marché à 6,29%, permettant au Trésor italien de lever les 3 milliards d’euros escomptés.