Marc de Lacharrière [Fimalac] envisagerait-il un retrait de la cote parisienne ?

Après un parcours difficile, l’action Fimalac s’est offert un vif rebond vendredi dernier (14/03), en s’envolant de 14,7% à 41 euros. De quoi rasséréner les petits porteurs ainsi que Marc de Lacharrière, son patron et principal actionnaire ( il détient plus des deux tiers du capital). La raison ?Une sombre histoire de simplification du capital de Fimalac et de l’agence de notation Fitch, son principal actif. D’aucuns supposent qu’il pourrait bien s’agir d’un premier pas vers le retrait de la cote de Fimalac.

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mardi 18 mars 2008, par Performance Bourse

Après un parcours difficile, l’action Fimalac s’est offert un vif rebond vendredi dernier (14/03), en s’envolant de 14,7% à 41 euros. De quoi rasséréner les petits porteurs ainsi que Marc de Lacharrière, son patron et principal actionnaire ( il détient plus des deux tiers du capital). La raison ?Une sombre histoire de simplification du capital de Fimalac et de l’agence de notation Fitch, son principal actif. D’aucuns supposent qu’il pourrait bien s’agir d’un premier pas vers le retrait de la cote de Fimalac.Tout est parti d’un accord signé entre Fimalac et le groupe américain Heart : pour faire simple, Fimalac est cotée en Bourse et a pour principal actif l’agence Fitch, dont il détient 80%, le solde revenant au au groupe de médias US Heart (journaux, télévisions, magazines...). Hearst avait acquis ces 20% de Fitch en mars 2006, pour 592 millions de dollars, et l’accord indiquait que Hearst ne pouvait détenir d’actions Fimalac sans s’engager à voter aux AG comme Marc de Lacharrière. L’action Fimalac valait alors plus de 75€.

Comme cela est un peu compliqué, les deux groupes viennent de décider que Hearst pourrait maintenant détenir une part de Fimalac, et un pas une part de Fitch, qui n’est pas cotée. Et que Hearst pourrait alors voter comme bon lui semble lors des AG.

Cette modification du pacte d’actionnaires aurait l’avantage de rendre plus facile un éventuel retrait de la cote de Fimalac, d’autant que Marc de Lacharrière est passé, ces six derniers mois, de 66 à 71% du capital de son propre groupe. Et qu’il n’est guère satisfait de voir le titre passer de plus de 80€ voilà un an jusqu’à 32 € ces dernières semaines.

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