La Bourse de Paris reprend son souffle (-0,78%) après sa récente envolée

La Bourse de Paris a terminé en baisse jeudi, reprenant son souffle après son envolée de près de 12% sur les quatre dernières séances, dans un marché hésitant ...

jeudi 1er décembre 2011, par AFP

La Bourse de Paris reprend son souffle (-0,78%) après sa récente envolée :

La Bourse de Paris a terminé en baisse jeudi, reprenant son souffle après son envolée de près de 12% sur les quatre dernières séances, dans un marché hésitant après des statistiques mitigées et dans l’attente d’avancées sur la crise de la dette.

Le CAC 40 a cédé 0,78% à 3.129,95 points, dans un volumed’échanges de 2,681 milliards d’euros.

"La séance a été très volatile. On n’a pas cessé d’osciller entre légères hausses et légères baisses, mais on a résisté malgré des commentaires assez timides de la Banque centrale européenne", a commenté Alexandre Baradez, analyste desmarchés chez Saxo Banque.

La BCE ne peut pas agir au-delà de son mandat, qui est le maintien de la stabilité des prix, a déclaré son président Mario Draghi devant le Parlement européen où il venait présenter le rapport annuel 2010 de l’institution monétaire.

"Le marchéne table pas sur une action directe de l’institut de Francfort mais sur une démarche indirecte où la banque centrale prêterait au Fonds monétaire international (FMI) qui à son tour soutiendrait les Etats en difficulté de la zone euro", a expliqué M. Baradez.

Le FMI a d’ailleurs estimé qu’il était légalement possible que la BCE lui prête des ressources, tout en affirmant qu’il ne négociait pas avec elle pour le moment.

La tendance est restée incertaine, les investisseurs se focalisant déjà sur le prochain sommet européen des 8 et 9 décembre dans l’attente d’avancées fortes pour réduire les pressions qui pèsent sur l’Union monétaire.

Les statistiques macroéconomiques sont ressorties en demi-teinte cette séance.

En Chine, la production manufacturière a reculé pour la première fois en plus de deux ans et demi et, outre-Atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont été plus nombreuses qu’attendu.

En revanche, les dépenses de construction ont augmenté en octobre aux Etats-Unis et l’activité des industries manufacturières s’est accélérée en novembre.

De nombreuses valeurs, qui avaient fortement progressé ces derniers jours, ont fait l’objet de prises de bénéfices à l’image du secteur bancaire. Crédit Agricole a perdu 3,83% à 4,57 euros, Société Générale 3,21% à 17,50 euros et BNP Paribas 2,02% à 28,87 euros.

Hors CAC 40, Eiffage a perdu 6,66% à 17,25 euros, enregistrant le plus fort recul du SBF 120. Credit Suisse a abaissé son objectif de cours sur le titre de 36 à 25 euros craignant un recul du chiffre d’affaires de la société, selon une source de marché.

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