La Bourse de Paris creuse ses pertes (-2,42%) après l’emploi américain
La Bourse de Paris s’enfonçait vendredi après-midi dans le rouge, le CAC 40 cédant 2,42%, après avoir perdu brièvement plus de 3%, après des chiffres de l’emploi américain moins bons que prévu en mai...
PARIS, 4 juin 2010 (AFP)
vendredi 4 juin 2010, par AFP
La Bourse de Paris s’enfonçait vendredi après-midi dans le rouge, le CAC 40 cédant 2,42%, après avoir perdu brièvement plus de 3%, après des chiffres de l’emploi américain moins bons que prévu en mai.
A 14H52 (12H52 GMT), l’indice vedette lâchait 86,09 points à 3.471,25 points, dans un volume d’échanges de 2,922 milliards d’euros.
Après avoir évolué dans le vert jusqu’à la mi-journée, le marché est passé dans le rouge, connaissant un accès de fébrilité, avant de plonger, déçu par les chiffres de l’emploi américain.
L’économie américaine a créé 431.000 emplois de plus qu’elle n’en a détruit en mai, un chiffre inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 500.000 créations nettes.
En revanche, le taux de chômage a reculé de 0,2 point sur un mois à 9,7%, soit son niveau du mois de mars, une baisse légèrement plus forte que prévu,les analystes misaient sur 9,8%.
Ces résultats sont néanmoins davantage attribuables à une baisse de la population active qu’à une hausse des personnes employées.
Les valeurs financières étaient toujours à la traîne, dans le sillage de Société Générale (-6,86% à 31,83 euros), affectées par des rumeurs de marché faisant état de pertes sur ses activités de produits dérivés.
La banque a indiqué ne pas commenter les rumeurs : "si nous avions quelque chose à dire, nous l’aurions déjà dit".
Axa perdait 4,81% à 12,56 euros, BNP Paribas 5,49% à 43,34 euros et Crédit Agricole 4,17% à 8,43 euros.
En revanche, les valeurs technologiques résistaient à l’image de Soitec (+0,84% à 7,80 euros) et STMicroelectronics (-0,17% à 6,58 euros).
Selon Gartner, les ventes de semi-conducteurs devraient progresser de 27% cette année dans le monde, pour atteindre 290 milliards de dollars, dopées par une "forte demande" en ordinateurs individuels.