Bourse : Paris s’enfonce en fin de matinée
La Bourse de Paris cède plus de 3% dans de faibles volumes de transactions, dans l’attente d’une série d’indicateurs américains...
jeudi 18 août 2011, par AA (avec AFP)
Bourse de Paris : plus de 3% de pertes , le marché est inquiet
La bourse de Paris a progressivement baissé ce jeudi en fin de matinée,à l’image des autres places européennes, cédant plus de 3% dans de faibles volumes de transactions, dans l ’attente d’une série d’indicateurs américains.
A 11H32, l’indice CAC 40 cédait 3,09% soit 100,55 points à 3.153,79 points. le volume d’échange très bas affichait seulement 1,042 milliard d’euros.
Les investisseurs inquiets n’ont aucun éléments concrets leur permettant de se rassurer. une série statistiques relatant les mauvais chiffres américains qui devraient être dévoilées cet après midi, n’arrange rien.
Ces indicateurs, concerneront notamment l’inflation, l’emploi ou encore l’immobilier. Sans apporter de nouvelles informations, on devrai y voir plus clair sur la conjoncture américaine actuelle.
Bourse : le secteur boursier en difficulté
Les valeurs qui ont le plus souffert ce matin sont principalement les valeurs bancaires dont le marché des prêts entre banques et parait tendu et la mise en place d’une taxe sur les transactions financières bien incertaine : Dexia (-8,74% à 1,66 euro) et la Société Générale (-5,72% à 23,23 euros).
Le wall Street journal du jour fait état de leur doutes concernant la capacité des filiales aux Etats-Unis de banques européennes à maintenir un niveau adéquat de liquidité dans le cas d’un rapatriement brutalement des capitaux vers les maisons mères.
Les valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture et qui sont en première ligne en cas de ralentissement économique, reculaient fortement comme Alcatel-Lucent (-5,23% à 2,49 euros) et Renault (-4,61% à 27,65 euros).
De leur côté, Vallourec (-6,40% à 59,81 euros) et Veolia Environnement (-5,37% à 10,84 euros) souffraient de l’abaissement de la recommandation sur leur titre à "neutre", contre "acheter" auparavant, respectivement par Goldman Sachs et UBS.