La Bourse de Paris manque d’énergie (0%) après la Fed

La Bourse de Paris manquait d’énergie jeudi matin (0%) après le statu quo décidé par la Réserve fédérale américaine (Fed) et une séance dynamique la veille.

jeudi 2 février 2017, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris manque d’énergie (0%) après la Fed

A 09H24 , l’indice CAC 40 perdait 0,07 point à 4.794,51 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,96%.

"C’est plutôt l’attentisme qui domine", a souligné Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

La Fed a tenu "sa première réunion de l’année et surtout la première depuis l’élection de Donald Trump" mais cela "n’a rien apporté de plus au débat et peut être considérécomme +fade+", ont estimé les experts de Mirabaud Securities Genève.

La banque centrale américaine a en effet maintenu ses taux d’intérêt inchangés mercredi soir, continuant de promettre des hausses graduelles mais son portrait un peu plus rose de l’économie suggère qu’elle pourrait bientôt resserrer la vis monétaire.

Selon les experts de Mirabaud, "dans l’attente de la publication des chiffres de l’emploi demain (vendredi) la volatilité devrait progressivement remonter", après le "statu quo sans saveur de la Réserve fédérale américaine d’hier soir" et "lesnouveaux commentaires de Donald Trump concernant un dollar faible (qui) troublent aussi les investisseurs".

"Aujourd’hui, c’est la réunion de la Banque d’Angleterre (BoE) qu’il faudra analyser, tout comme des chiffres sur l’emploi américain avant le taux de chômage de demain", ont-ilspoursuivi.

La Banque d’Angleterre (BoE) devrait toutefois inscrire ses pas dans ceux de son homologue américaine et maintenir jeudi sa politique monétaire inchangée. Mais la bonne tenue de l’économie depuis le vote en faveur du Brexit pourrait la pousser à relever un peu ses prévisions de croissance.

Du côté des indicateurs, les publications sont essentiellement attendues aux États-Unis, avec la productivité au quatrième trimestre et les demandes hebdomadaires d’allocation chômage.

Sur le terrain des valeurs, Nokia montait de 3,48% à 4,37 euros, lesinvestisseurs retenant davantage la rentabilité meilleure que prévu que la perte de 766 millions enregistrée en 2016.

Unibail-Rodamco prenait 0,33% à 214,70 euros, profitant d’une très bonne année 2016 en dépit d’une météo défavorable et d’attentats qui ont fait chuter la fréquentation de ses centres commerciaux en Ile-de-France.

Dassault Systèmes était porté (+2,74% à 73,76 euros) par un bénéfice net en hausse de 11% à 447,2 millions d’euros pour l’année 2016, une approche optimiste pour 2017.

EDF perdait 0,78% à 9,11 euros. Le groupe va amplifier et prolonger d’un an son plan de réduction d’effectifs annoncé l’an dernier, pour atteindre en 2019 un objectif cible représentant entre 5.200 et 7.000 suppressions de postes en quatre ans, selon des chiffres qui doivent être présentés jeudi en comité central d’entreprise.

Recylex souffrait (-3,38% à 3,72 euros) pénalisé par sa condamnation par la cour d’appel de Douai (nord de la France) à verser près de 8 millions d’euros d’indemnités à d’anciens salariés de Metaleurop Nord. Le groupe de recyclage de métaux envisage de se pourvoir en cassation.

Bonduelle reculait de 0,71% à 23,80 euros, les investisseurs s’inquiétant ralentissant de l’activité plus important que prévu au deuxième trimestre de son exercice décalé.

Tessi évoluait à l’équilibre (-0,08% à 146 euros). L’offre publique d’achat (OPA) lancée par la famille Dentressangle, via la société Pixel Holding, sur le groupe de services aux entreprises Tessi sera ouverte du 2 février au 15 mars 2017, a annoncé mercredi l’Autorité des marchés financiers (AMF).

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