La Bourse de Paris prudente à l’entame d’une séance marquée par l’attente (-0,03%)
La Bourse de Paris évoluait quasiment stable mercredi matin (-0,03%), les marchés privilégiant la prudence à la veille d’une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et dans l’attente des chiffres de l’emploi américain publiés vendredi.
mercredi 8 mars 2017, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris prudente à l’entame d’une séance marquée par l’attente (-0,03%)
A 09H29 , le CAC 40 cédait 1,67 point à 4.953,33 points. La veille, l’indice avait fini en repli de 0,35%.
"Après une semaine très positive, les marchés débutent la semaine de manière plus poussive. Les investisseurs reprennent leur souffle en attendant la BCE et le rapport sur l’emploi américain", commente dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
A la veille d’une réunion de l’institution de Francfort, les investisseurs restent circonspects en attendant d’en savoir plus sur les intentions de la BCE en matière de politique monétaire, même si les analystes tablent majoritairement sur un statu quo.
"D’une manière générale, les nombreux évènements attendus incitent (...) les investisseurs à prendre leurs bénéfices après plusieurs séances de hausse. Les investisseurs sont donc dans une phase d’hésitation", relève encore M. Dembik.
Pour cette séance, les marchés seront attentifs à l’enquête mensuelle de la firme de services informatiques ADP sur l’emploi dans le secteur privé américain, qui sera publiée dans la journée.
Ces statistiques sont scrutées avec attention par les investisseurs à la recherche d’indications sur la santé économique américaine, et donc sur le rythme d’un resserrement potentiel des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine, qui se réunit la semaine prochaine.
Outre les chiffres ADP de l’emploi, les Etats-Unis publieront également la 2e estimation de la productivité au quatrième trimestre et les stocks hebdomadaires de pétrole brut.
En Allemagne, la production industrielle a rebondi de 2,8% en janvier.
En France, le déficit commercial s’est très fortement creusé en janvier, pour atteindre le niveau "jamais atteint" de 7,9 milliards d’euros.
La Chine a de son côté publié un déficit commercial inattendu, pour la première fois depuis début 2014, à la faveur d’une envolée de ses importations et d’un repli des exportations.
Sur le front des valeurs, Vivendi cédait 0,69% à 16,62 euros, après avoir annoncé le départ prévu de trois administrateurs indépendants de son conseil de surveillance, signant ainsi un renforcement du contrôle de son principal actionnaire Vincent Bolloré.
Dassault Aviation reculait (-0,82% à 1071,1 euros) souffrant d’un bénéfice net ajusté, hors éléments de change, en effet en recul de 20% à 384 millions d’euros contre 482 millions d’euros en 2015.
EDF plongeait (-9,06% à 7,82 euros) après le début de son processus de recapitalisation de 4 milliards d’euros. L’Etat a annoncé avoir cédé environ 231 millions de droits préférentiels de souscription d’actions pour 92 millions d’euros dans le cadre d’un placement privé.
Air France-KLM gagnait 2,24% à 7,02 euros, aidé par une hausse de 2,9% du nombre de passagers transportés en février, confirmant l’amélioration constatée depuis la fin de l’année dernière, a annoncé le groupe mercredi.
Mersen lâchait 5,49% à 21,35 euros, ne profitant pas de la publication d’un bénéfice net de 1,8 million d’euros en 2016, en hausse de 38,5% sur un an.
Onxeo reculait de 6,79% à 2,47 euros. Si la société a indiqué que sa trésorerie lui donnait une visibilité financière jusqu’au début 2018, lors de la publication de ses résultats annuels, Onxeo creuse sa perte nette à 22,7 millions d’euros, contre 19,4 millions un an plus tôt.