La Bourse de Paris recule au début d’une semaine chargée (-0,49%)

La Bourse de Parisévoluait dans le rouge lundi (-0,49%) avant une semaine qui s’annonce particulièrement chargée, entre investiture de Donald Trump à la Maison Blanche et réunion de la Banque centrale européenne (BCE).

mercredi 18 janvier 2017, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris recule au début d’une semaine chargée (-0,49%)

A 09H18 , l’indice CAC 40 cédait 24,31 points à 4.898,18 points. Vendredi, il avait terminé sur une nette hausse (+1,20%).

"Comme ce fut le cas au cours des derniers mois, le risque politique va encore dominer", anticipe Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Alors que la saison des résultats a débuté auxEtats-Unis vendredi, le pays restera au cœur de toutes les préoccupations lors de cette semaine qui s’achèvera par l’intronisation de Donald Trump vendredi.

Mercredi dernier, lors de sa première conférence de presse depuis son élection, le futur président avait largement maintenu leflou sur ses intentions économiques, décevant les investisseurs qui espéraient des éclaircissements.

Dimanche, il a réalimenté la machine à polémiques dans des entretiens à la presse européenne, tendant la main vers la Russie et évoquant "l’erreur catastrophique de Merkel" surles migrants, l’Otan "obsolète" ou encore le "succès" du Brexit qui verra d’autres pays quitter l’UE selon lui.

Les marchés "s’habituent lentement à sa façon plutôt unique de faire les choses, qui semble avoir suscité de la prudence chez les investisseurs américains", observe dansune note Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

"Cette semaine sera sous le signe de l’investiture de Donald Trump vendredi, mais aussi de la BCE jeudi dont personne ne parle", estiment de leur côté les experts de Mirabaud Securities Genève.

En décembre, lors de la précédente réunion de politique monétaire de la BCE, le prolongement de ses rachats massifs au-delà de mars, au rythme de 60 milliards d’euros par mois et jusqu’à la fin 2017, avait été acté.

Par ailleurs, mardi, au Royaume-Uni, la Premier ministre britannique Theresa May doit faire undiscours sur le Brexit.

"L’option d’un +hard Brexit+ reste toujours sur la table", avertit Christopher Dembik.

Du côté des indicateurs, l’agenda sera relativement peu fourni à l’occasion du Martin Luther King’s Day, jour férié aux Etats-Unis.

En zone euro, les chiffres du commerce extérieur seront publiés, tout comme l’inflation en décembre en Italie.

Le Fonds monétaire international (FMI) présentera par ailleurs ses perspectives économiques mondiales.

Sur le plan des valeurs, Essilor s’envolait (+15,38% à 117,80 euros), dopé parl’annonce d’un accord avec l’actionnaire majoritaire du fabricant italien de lunettes Luxottica, en vue d’un rapprochement destiné à créer un géant mondial du secteur.

Le secteur automobile était mal orienté, alors que la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a indiqué dans le JDDque des enquêtes sur des émissions polluantes trop élevées pourraient être ouvertes par la justice à l’encontre d’autres constructeurs automobiles que Renault. Peugeot reculait (-1,25% à 16,98 euros), tout comme Renault (-0,79% à 83,10 euros).

Axa était pénalisé (-1,87% à 23,89 euros) par une baisse de sa recommandation à "conserver" contre "acheter" auparavant par Bankhaus Lampe.

Econocom était soutenu (+1,64% à 14,28 euros) après avoir dit attendre des "résultats en forte hausse pour 2016" et de "belles perspectives de croissance pour 2017".

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