La Bourse de Paris s’essouffle avant plusieurs événements attendus (-0,26%)

La Bourse de Paris, qui a tenté un rebond à l’ouverture, s’essoufflait mercredi matin (-0,26%) à la veille de plusieurs événements majeurs sur le plan politique et monétaire.

mercredi 18 janvier 2017, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris s’essouffle avant plusieurs événements attendus (-0,26%)

A 09H24 , l’indice CAC 40 perdait 12,40 points à 4.847,29 points. La veille, il avait reculé de 0,46%.

"C’est bienévidemment la volatilité qui devrait être à l’ordre du jour" à la veille d’une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et à deux jours de l’investiture de Donald Trump, relèvent les experts de Mirabaud Securities Genève.

"Avant la BCE demain, mais surtout avant l’investiture de Donald Trump vendredi, les marchés américains sont saisis d’un doute", constatent pour leur part les stratégistes obligataires du courtier Aurel BGC.

La BCE devra convaincre du bien-fondé de ses aides à l’économie au moment où le ciel s’éclaircit en zone euro.

Les investisseurs sont par ailleurs dans l’expectative avant l’arrivée effective au pouvoir du nouveau président élu des Etats-Unis, moins populaire que ses prédécesseurs à trois jours de son investiture.

En attendant, ils scruteront les divers indicateurs économiques du jour, dont l’inflation et la production industrielle de décembre outre-Atlantique, avant la publication dans la soirée du Livre Beige de la banque centrale américaine sur l’état de l’économie du pays.

En Chine, la croissance en 2016 est attendue au plus bas depuis 26 ans, selon un panel d’experts, tandis que les moteurs qui soutiennent l’activité —immobilier en surchauffe et endettement—* risquent de caler en 2017.

En Allemagne, l’inflation a bien connu une vive accélération en décembre. Le même indicateur est attendu aux Etats-Unis, tout comme la production industrielle.

En Grande-Bretagne sera publié le chômage de novembre, au lendemain d’un discours de Theresa May qui a défendu une rupture "claire et nette" avec l’Union européenne (UE) pour retrouver le contrôle de l’immigration.

Du côté des valeurs, le secteur bancaire pesait sur la cote : BNP Paribas reculait de 1,50% à 59,65 euros, Crédit Agricole de 1,09% à 12,31 euros et Société Générale de 1,03% à 45,36 euros.

TechnipFMC perdait 1,41% à 32,78 euros pour le deuxième jour de cotation du nouvel ensemble.

Les valeurs défensives étaient en revanchebien orientées à l’image de L’Oréal (+0,83% à 171,00 euros), Air Liquide (+0,49% à 103,00 euros) ou encore Pernod Ricard (+0,43% à 105,70 euros).

Bureau Veritas (-1,86% à 17,98 euros) pâtissait pour sa part d’un abaissement de recommandation à "alléger" par Oddo.

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