Bourse : CAC 40 termine en baisse de 1,39%, la FED mène la danse

A la clôture, l’indice CAC 40 a lâché 53,80 points à 3.810,56 points, dans un volumed’échanges de près de 3 milliards d’euros.

mardi 11 juin 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris perd 1,39%, toujours préoccupée par l’attitude de la Fed :

La Bourse de Paris a terminé la séance mardi sur une nette baisse, perturbée à l’idée d’un prochain changement de la politique monétaire américaine dont les effets risqueraient d’être négatifs sur les marchés actions.

La cote parisienne a ouvert en baisse et a évolué sur l’ensemble de la séance dans le rouge, perdant en milieu de journée plus de 2%. L’ouverture en repli de Wall Street a contribué à peser sur la tendance en fin d’après-midi.

Al’origine de ce mouvement, les craintes d’un ralentissement ou d’un arrêt des mesures de soutien à l’économie par les banques centrales dans le monde, souligne le courtier CapitalEconomics.

C’est surtout l’attitude de la banque centrale américaine qui fait peur aux investisseurs. "Unmouvement de vente significatif est en cours sur les marchés sur fond de rumeurs d’une réduction des injections de liquidités par la Réserve fédérale (américaine) dès la semaine prochaine", indique Ishaq Siddiqi, stratégiste d’ETX Capital.

"Ces rumeurs sont à prendre avec des pincettes mais elles soulignent l’extrême crainte des marchés face à une annonce surprise" de la Fed, qui pourrait intervenir lors de la réunion de son comité monétaire des 18 et 19 juin, ajoute-t-il.

Depuis deux semaines et le coup de semonce du 23 mai, qui avait vu les indices boursiers dégringoler, les marchés sont nettement plus volatils et évoluent au rythme des spéculations et anticipations d’un prochain ralentissement des rachats d’actifs de la part de la Fed.

Les investisseurs ont par ailleurs été déçus mardi par l’absence de nouvelles mesures accommodantes de la part de la Banque centrale du Japon, a indiqué le courtier CMCMarket.

Les marchés sont d’autant plus focalisés sur cette thématique des banques centrales que l’actualité est actuellement très pauvre, indique-t-on à Barclays Bourse.

Sur le front des valeurs, on notait des prises de bénéfices tous azimuts, les valeurs industrielles étant les plus touchées à l’image de Renault (-4,09% à 57,73 euros), Peugeot (-3,20% à 6,65 euros), Lafarge (-2,81% à 51,92 euros) et ArcelorMittal (-2,67% à 9,15 euros).

Michelin qui va supprimer 730 emplois près de Tours a perdu 3,49% à 66,01 euros.

Legrand a accusé la plus forte baisse du SBF120 (-4,14% à 35,58 euros) au lendemain de l’achèvement du désengagement de son vieil actionnaire Wendel.

Les titres bancaires ont fléchi mais sans excès par rapport à la moyenne de la cote : -0,93% pour Crédit Agricole (à 6,94 euros), -1,75% pour Société Générale (à 29,19 euros) et -1,86% pour BNP Paribas (à 43,08 euros).

Les valeurs en hausse étaient peu nombreuses. AB Science s’est détaché du lot (+1,44% à 18,37 euros) après avoir levé de nouveaux fonds pourfinancer sa croissance. Maurel et Prom qui avait été largement survendu lundi se reprenait (+0,45% à 12,198 euros).

Le groupe TF1 qui se lance dans un important plan d’économie s’est adjugé 0,41% à 8,75 euros. Dans son sillage, Metropole TV a pris 0,50% à 11,97 euros.

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